Tsuyoshi Takaki
(scénario & dessin)

Black Torch, tome 4

Manga, shonen / fantastique
Publié en VF le 03 janvier 2019 chez Ki-oon
Publié en VO entre 2016 et 2018 par la Shueisha dans Jump SQ (« ブラックトーチ »)

Une attaque de grande ampleur inquiète le Bureau des investigations secrètes, et l’unité Black Torch est dépêchée afin d’y mettre un terme. Pour les nouvelles recrues, c’est le baptême du feu ! Mais si Ichika maîtrise rapidement son adversaire, il n’en va pas de même pour ses coéquipiers… En effet, Reiji se retrouve à affronter son frère, qui semble enfin l’avoir surpassé. Quant à Jiro et Rago, ils sont confrontés à un tout autre problème : ils viennent de découvrir que le Mononoke dévore inconsciemment la vie de son hôte à chaque déploiement d’aura spectrale… Difficile de tenir tête au redoutable Amagi dans ces conditions !

Dans ce tome 4, c’est une course contre le montre en Jiro qui doit maîtriser les pouvoirs de Rago avant que ces derniers ne le consument corps et âme et Amagi qui doit s’emparer des pouvoirs de Rago avant que ces derniers se perdent avec les mort de Jiro…

Donc Jiro doit faire son power-up et après voir affronter les subordonné de Toko Kusumi (Takeru Inui un grand dadais coiffé à l’américaine et Banri Himetsuka une petite hargneuse à couettes : continuons donc dans les clichés), puis le bras droit de Toko Kusumi (le vieux majordome Banjuro Tokieda), en enfin l’instructeur de Toko Kusumi (aka le papy ninja de Jiro qui ici ressemble furieusement à Solid Snake le héros de jeu vidéo crée par Hideo Kojima). Comme personne ne trouve la solution on l’envoie en désespoir de cause s’entraîner dans la forêt des ténèbres auprès de la démone Ibuki qui a signé un pacte de non-agression avec les humains (une bombasse à forte poitrine donc les seins défient les lois de la pesanteur : continuons dans les clichés). Il y avait quelque chose d’intéressant dans le flashback qui est consacré à elle qu’on surnomme « White Snake » : dans un pays où le racisme fait encore partie de la norme sociale, la mise en avant d’un couple mixte est un message fort. Tout ce qui tourne autour de la cohabitation entre deux civilisations est intéressant dans cette série, mais c’est complètement survolé et quand on compare aux mêmes thématiques traitées dans Ushio & Tora et / ou Yu Yu Hakusho on est obligé de soupirer…

– Parfois la raison passe au second plan ! En amitié comme en amour, les frontières entre humains et mononoke n’ont aucun sens !

Pour amener le grand final (où le boss de fin qui n’a cesser de déclamer que les démons devaient reprendre le monde aux humains se met à buter tous ses alliés comme dans un mauvais tome de Bleach, juste parce qu’un duel c’est plus facile et plus rapide à dessiner qu’une bataille), il y a une grosse partie « drama » donc ça cause beaucoup dans ce tome, et parfois pour rien. Autre souci, ce n’est si facile que ça de distinguer Koga qui est au service d’Amagi on ne sait pas pourquoi et Yamakaze qui est au service d’Amagi on ne sait pas pourquoi : ils se ressemblent beaucoup et sont tous les deux habillés en jogging noir et blanc, donc pour les différencier il faut se fier à leur cheveux en bataille pour l’un et bien peigné pour l’autre à la présence ou non de cernes sous leurs yeux (ce qui n’est pas pratiquent du tout pour les distinguer dans les scènes de baston)…

 

Désolé de jouer le rôle du pisse-froid, mais c’est trop rempli de clichés…

note : 6/10

Alfaric

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