Yukinobu Hoshino
(scénario & dessin)

Blue Hole, partie 2

Manga, science-fiction / voyage dans le temps 
Publié en VF le 09 juin 2021 chez Pika Graphic
Publié en VO en 1991 par Kodansha dans Mister Magazine (« ブルーホール »)

Au large des Comores, le spécimen d’un poisson disparu depuis 65 millions d’années est capturé. Une expédition scientifique se monte alors et part étudier le phénomène à l’origine de son apparition : un étrange trou bleu dont parlent les autochtones. Tout juste trouvée, cette faille dans l’océan aspire les chercheurs et les entraîne en pleine ère du Crétacé, lorsque la Terre regorgeait de reptiles terrestres et marins. Face aux dinosaures les plus hostiles, la survie devient la priorité, mais les objectifs de certains vont attirer le danger sur le groupe et l’écosystème de ce monde encore pur.

Dans ce tome 2, le master plan du Docteur Charles Hawk prend toute son ampleur. Car il propose à tous les crevards hypercapitalistes et ultralibéraux du monde entier de remplacer l’air et l’eau « pollués » d’aujourd’hui par l’air et l’eau « immaculés » du passé. Comment cela on pourrait déplacer à volonté la pollution, pour ne pas avoir à changer de pratiques donc de système… Cela va sans dire que sous l’influence des lobbies particuliers du monde entier, les nations du monde entier valident tout cela sans aucune en réserve !

Contrairement à la doxa communément admise du reagano-thachéro-macronisme un gadget technologique n’a jamais résolu un problème social, car pour résoudre un problème social il faut une solution sociale. Mais comme nos élites autoproclamées préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme, on va tous mourir… Et finalement ce n’est qu’une question de temps. Ce n’est même pas une prédiction mais un fait carrément assuré. A ce train là, il n’y aura plus aucune ressource dans cinq siècles, mais au rythme où vont les choses des ressources clés seront déjà épuisées dans quelques décennies. Et la fin de l’humanité pourrait subvenir bien plus tôt que prévue avec certaines puissances nucléaires qui continuent de jouer à « qui a la plus grosse »…

Grosso modo on est à la fin du Crétacé et un astéroïde tueur sa s’abattre sur la Planète Terre. Les crevards hypercapitalistes et ultralibéraux veulent faire dévier la catastrophe vers le passé pour qu’elle ne touche pas le présent. Les êtres humains veulent sauver le maximum d’espèces animales et végétales avant que ne subvienne la catastrophe, et mettent tous les moyens en œuvre pour qu’elle ne touche pas le présent même si cela doit annihiler les gros bénéfices estimés par les grosses entreprises multinationales qui comme le reagano-thatchéro-macronisme se croient au-dessus du commun des mortels…

En ce moment même, à une multitude d’époque différentes, une myriade d’espèces vivent tout comme vous…

Grosso modo on est à la fin du Crétacé et un astéroïde tueur sa s’abattre sur la Planète Terre. Les crevards hypercapitalistes et ultralibéraux veulent faire dévier la catastrophe vers le passé pour qu’elle ne touche pas le présent. Les êtres humains veulent sauver le maximum d’espèces animales et végétales avant que ne subvienne la catastrophe, et mettent tous les moyens en œuvre pour qu’elle ne touche pas le présent même si cela doit annihiler les gros bénéfices estimés par les grosses entreprises multinationales qui comme le reagano-thatchéro-macronisme se croient au-dessus du commun des mortels…

Il y a un rupture brutale et précoce dans le relationship drama. Mais on comprend rapidement que certains personnages comme n’importe quel reagano-thatchéro-macroniste veulent provoquer la catastrophe pour faire du fric, du fric, et encore du fric, tandis que d’autres personnages nettement plus humains issus du peuple n’auraient eu aucune chance face aux « forts » issus la ploutocratie mondialisée, si l’auteur n’avait résolument envie de s’opposer aux forces obscures du reagano-thatchéro-macronisme…

En ce moment même les débats font rage : c’est source de réjouissance pour une majorité de l’humanité et c’est source de désespérance pour une minorité de l’humanité (ou l’inverse, en raison de ceux qui seraient tout de ceux qui ne seraient rien). Car pas bol pour les êtres humains, c’est la minorité des crevards au pouvoir qui se permet de faire tout et n’importe quoi de manière dictatoriale !

note : 8/10

Alfaric

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