Sandy Mitchell

Ciaphas Cain

Tome 06 :

La Der des Ders de Cain

Roman, science-fiction / space-opera / guerre
Publié en VF le 09 avril 2021 (Black Library)
Publié en VO en 2008 (« Cain’s Last Stand »)

Après une carrière longue et distinguée à défendre l’Imperium contre ses mille et un ennemis, le commissaire Cain jouit d’une retraite bien méritée sur Perlia, où il enseigne à la schola progenium. Mais quand une Croisade Noire menace le secteur, tous les citoyens valides sont mobilisés pour la défense, y compris Cain et ses cadets. Tandis que les forces du Chaos déferlent sur Perlia, le rusé commissaire se montrera-t-il une dernière fois un véritable héros de l’Imperium ?

​Ce tome 6 qui s’intitule La Der des Ders de Cain (et qui n’est pas la dernière de ses aventures malgré ses 500 pages) aurait pu s’appeler « Ciaphas Cain contre Adolf Hitler » (parce que le petit méchant moustachu qui manipule les masses lui ressemble furieusement). Après un siècle de bons et loyaux services, notre antihéros prend une retraite bien mérité à la schola de Perlia, planète où il est une légende vivante depuis les événements qui se sont déroulés 80 ans plus tôt (voir tome 4, La Gloire ou la Mort). Toujours accompagné de son fidèle Jurgen il forme les futurs commissaires politiques parmi lesquels Nelys, Kayla, et autres Donal…

Tout commence avec le nettoyage d’un astéroïde minier infesté de génovores et de tyrannides où Ciaphas perd plusieurs de ses cadets avant de s’apercevoir que les xénos ne sont pas responsables de la mort, ou plutôt de la disparition des habitants et des travailleurs locaux… Ce qui réveille les pires souvenirs en lui !

Tout s’enchaîne avec une première tentative d’invasion de Perlia par les forces du Chaos, et nous assistons à une chouette bataille pour l’astroport planétaire. Et une fois l’ordre rétabli Ciaphas demandent des comptes à ses commanditaires avant de retrouver cette brave Felicia Tayber qui a obtenu le grade de magos.

Le gosse avait déjà toutes les qualités du commissaire idéal : il était pieux, zélé, et de toute évidence convaincu que le sens de l’humour était une chose qu’il pouvait laisser aux autres. C’est pour toutes ces raisons que je m’étais fait le devoir de lui ouvrir un peu les yeux avant de le laisser passer son diplôme : avec une attitude pareille, le pauvre était condamné d’avance à prendre un tir ami dans le dos, ‘par accident », dès les premiers instants de son assignation à un vrai régiment.

En effet nous sommes au cours de la 12e Croisade Noire, la Guerre Gothique, et le Seigneur de Guerre Abaddon le maudit qui cherche à s’emparer des forteresses noires pour anéantir Cadia et la porte cadienne a envoyé ses sbires à la recherche d’artefacts xénos antédiluviens un peu partout dans le secteur galactique. Ce qui les amènent vers Perlia où l’Inquisition et le Technicus Mechanicus expérimente l’Ombréclat (voir tomes 4 et 5 de la saga).

Survient donc l’inévitable véritable invasion. Tentative de récupération du gouverneur dans son palais, fuite de la capitale, combat à la schola devenue un QG improvisé et organisation d’un dernier carré au barrage que Ciaphas naguère avant fait sauter pour noyer une armée ork. Tout serait presque simple si le seigneur de guerre ennemi n’était pas un puissant psyker d’un genre bien particulier, et si les bons amis nécrons de Ciaphas ne recherchaient pas la même chose que lui…

Comme d’habitude la guerre fait rage dans les notes de bas de pages, en bien comme en mal, surtout quand Ciaphas évoque celle qui les écrits, à savoir son love interest l’inquisitrice Amberley Vail qui rehausse ou rabaisse l’antihéros en fonction de son attitude.

Comme d’habitude également les personnages secondaires connaissent des fortunes diverses et on aurait aimé les voir davantage mis en avant, ce que ne permet pas vraiment la narration à la première personne même si certains s’en tirent pas mal du tout comme les cadets, le pilote Spries, Sœur Julienne, le colonel / commandant Rorkins, le Contre-Amiral Herbet Visiter, ou Yaitz le capitaine scritarii…

note : 7,5/10

Alfaric

Parce que notre avis n’est pas le seul qui vaille, quelle note mettriez-vous à cet ouvrage ?

 
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