Sokura Nishiki
(scénario & dessin)
d’après Tsukasa Hojo

City Hunter Rebirth, tome 2

Manga, polar / humour
Publié en VF le 09 mai 2019 chez Ki-oon
Publié en VO là partir de 2017 par Tokuma Shoten dans Comic Zenon (« Kyou Kara City Hunter »)

Une nouvelle vie commence pour Kaori ! Le grand Ryo Saeba, son idole de toujours, est venu à son secours à un moment inespéré. Elle vit désormais aux côtés de ses personnages favoris, sans savoir si elle pourra retourner dans son monde un jour… En attendant, la lycéenne décide de donner un coup de main à Miki, une jeune femme prête à tout pour épouser Umibozu. La patronne du Cat’s Eye doit en effet relever un défi de taille : réussir à toucher Ryo d’un tir bien placé… Seulement, la tâche se révèle plus difficile que prévu car, sous ses airs nonchalants, le nettoyeur reste insaisissable !

Dans ce tome 2, Sokura Nishiki continue de revisiter la saga culte City Hunter à la sauce « isekai ». On retrouve toujours les personnages de Tsukasa Hojo avec plaisir, mais la mode isekai c’est de la Portal Fantasy eco+ sans interaction entre les personnages et les univers : ici Kaori qui a retrouvé sa jeunesse et donc ses rêves jubile de cohabiter avec les héros de son adolescence, et elle ne peut s’empêcher d’aller aux première loges quittent à faire diverger l’histoire de Ryo Saeba et Kaori Makimura (mais vu le peu de prise de risque auquel on a assisté jusqu’à présent, il n’y a vraiment aucune chance que cela n’arrive)… On est dans le pur fanservice puisqu’elle ne sert qu’à caser dans les phylactères les pensées des lecteurs (qui se résument beaucoup à « quand est-ce que Ryo et Kaori vont enfin s’avouer leurs sentiments ! »)

– Oh non… Qu’est-ce qui va se passer maintenant ?! A cause de moi, le destin des personnages de « City Hunter » risque de basculer !

Après L’Éléphant est à moi ! on passe à L’Ange triste, et j’espère que la petite télépathe va amener du neuf à un un concept de « rebirth » qui a du mal à décoller…

PS: pour une série catégorisée « shonen » c’est vachement girly quand même donc on n’est pas loin d’un shojo finalement !

note : 5,5/10

Alfaric

Parce que notre avis n’est pas le seul qui vaille, quelle note mettriez-vous à cet ouvrage ?

 
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