Buichi Terasawa
(scénario & dessin)

Cobra the Space Pirate

Tome 11 :

Magic Doll Partie 1

Manga, science-fiction / space opera
Publié en VF le 10 décembre 2021 chez Isan Manga
Publié en VO par la Shueisha dans Shuukan Shounen Jump (« Cobra Space adventure / コブラ Space adventure »)

On retrouve Secret qui propose un marché à Cobra, au nom de la Police Intergalactique. S’il ramène le parchemin de Marla, une carte indiquant la source de toute magie dans l’univers, son casier judiciaire sera complètement effacé. Le piège c’est que le parchemin se trouve sur l’île aux esclaves, une base fortifiée de la Guilde des Pirates. Pour s’introduire sur l’île, Cobra se fait passer pour un nouvel esclave mais, à peine arrivé, il se débrouille pour déclencher une bagarre et s’emparer de la clé de son geôlier. Cette clé doit permettre à Cobra de pénétrer dans la salle au trésor et ainsi de récupérer le parchemin de Marla…

​​2 ans séparent la publication des 2 tomes du diptyque Magic Doll. L’histoire faillit restée inachevée, car le mangaka mis 2 ans pour vaincre une tumeur au cerveau et ses séquelles. Dès que la rééducation lui permis de passer outre ses paralysies, il s’attela à achever cette histoire…. C’est dire l’univers zéro qui sert de terrain de jeu à son Bébel l’Immortel de Space Opera lui tient à cœur !

Cobra une nouvelle fois en mission pour Secret et les tocards de la Police de l’Espâce (Cobra remplaçant Ryo Saeba et Secret remplaçant Saeko Nogami), doit retrouver la source de toute magie, en commençant par dénicher le Parchemin de Marla qui y mène… Buichi Terasawa ne cesse de répéter qu’il ne connaît pas grand-chose à la Science-Fiction. Mais pour passer à la moulinette de la parodie Frank Herbert, Jack Vance, Robert Silverberg, Roger Zelazny et tutti quanti il doit quand même s’y connaître assez bien voire même très bien (son pote aux studios tezuka Shotaro Ishinimori avait la plus grand collection SFFF du Japon).

Dans une ambiance très Star Wars, sur la planète Mahadorma, c’est la guerre entre les mercenaires de la Guilde, qui usent et abusent de la technologie, et les résistants indigènes, qui usent et abusent de la magie. Et le temps jouent en faveur des indigènes, car l’aura de magie générée par la planète transforme lentement mais sûrement toutes les formes de technologie en objets vivants doté de leur volonté propre…

– Un vampire catholique des faits des uv… Les traditions se perdent !

Cobra a du fil à retordre dans cet épisode double avec moult adversaires issus des Black Darts, unité d’élite de la Guilde : Steam Powered, la machine de guerre hermaphrodite, les cyborgs ninjas de Megakarn (qui semblent sortir de Lone Wolf & Cub, ou des Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin), le Minotaure et la Méduse invoqués par Megakarn… et Megakarn lui-même démon devenu super-robot!

Fort heureusement, il saura aussi compter sur de fidèles alliés, et j’ai toujours préféré les récits où Cobra jouait en équipe et non en solo : Jeeta le mercenaire homme-poisson, Lana l’Hermione Granger locale et sa grand-mère apothicaire (Samantha et Pandora ?), Mario le Marionnettiste et Xanadu qui nous refont le coup de Pygmalion et Galatée. Cobra et Mario sont de nouveau réunis après Or et diamants, et on nous apprend que 4 années se sont écoulées entres les 2 aventures. C’est l’un des rares indices sur la chronologie de la saga Cobra.
Et entre les deux camps, c’est Dracula III, émigré interstellaire petit-fils d’un célèbre vampire transylvanien, qui va faire pencher la balance entre les deux camps ! (Catholique, adepte des UV, fan de John Lennon, que voilà un sympathique personnage)

note : 7,5/10

Alfaric

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