Dans ce tome 6 le prophète Erza Orion convoque les Elus, et il nous fait comme n’importe quel chefaillon une grosse crise d’autoritarisme : il a raison, et la réalité a tort !

Il somme donc les Élus de déclencher l’Apocalypse comme les Cavaliers l’avaient décidé. Sauf que les Élus ne compte aucunement se salir les mains, car ils veulent juste toucher la plus grosse part du gâteau dans l’Ordre Nouveau… Les choses s’enveniment, Loup et Narsimha essaye d’empêcher le pire, Dame Mao compte les coups de loin, et débarquent comme des chiens dans un jeu de quille Bel Solomon et le Lone Ranger cyberpunk. Ça part directement en cacahuètes, et quand les masses fidèles aux Saintes Écritures sorties d’on ne sait où se transforment en en horde zombie c’est chacun pour sa peau ! (encore une fois les auteurs tirent à boulets rouges sur le danger que constitue les illuminés christianistes)

Même les plus grands ne peuvent rien contre une foule déchaînée.

L’autre gros morceau de ce tome c’est la Mort qui livre une course contre la monstre et pour la vie, car le Chasseur a mis sur la piste de son fils Babylone les pires mercenaires de l’Union. Cela aurait pu et aurait dû être un chouette western cyberpunk, notamment avec Psaume 137 cobaye non consentant du transhumanisme de Bill Gates, Elon Musk, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg et tutti quanti… Mais pour des raisons que la raison ignore Jonathan Hickman a choisi de truffé de phylactères ce passages avec des personnages qui parlent d’eux à la troisième : ça m’a complètement sorti du truc…

Bon, elle démarre quand cette guerre totale qu’on annonce depuis la 1ère page du 1er épisode ?

note : 7+/10

Alfaric