Hiroki Endo
(scénario & dessin)

Éden, tome 6 :

Convalescence

(pour public averti)

Manga, science-fiction / cyberpunk 
Publié en VF en septembre 2004 chez Panini
Publié en VO entre 1997 et 2008 par Kodansha dans Afternoon (« Eden – It’s an Endless World! / エデン イッツアンエンドレスワールド »)

Déjà que les tenants et aboutissants du récit comme de l’univers étaient très nébuleux (pour rester poli), voilà que les agissements du baron de la drogue Enoa Ballard le deviennent tout autant (s’ils ne l’étaient pas déjà auparavant).

Sa tête est mise à prix, sa fille aînée a été assassinée, son épouse et sa fille cadette ont été prise en otages (avant que le Propater ne décide d’en garder une et d’en tuer une autre), mais il décide de laisser son fils aîné continuer sa crise d’adolescence sans aucune protection. Ça n’a aucun sens, à part laisser l’auteur libre d’envoyer le personnage là où il a envie de le voir sévir (à savoir dans les milieux de la mafia, de la drogue et de la prostitution)…

Quand on est petit, le monde est simple. On a des rêves et des espoirs… Mais à mesure qu’on grandit, ça devient le chaos. Plus ça va, moins on comprend ce qui nous entoure.

Donc après s’être fait passer à tabac par la police péruvienne qui ne pouvait s’entre prendre ni au Nomad ni au Propater (fort avec faibles et faible avec les forts, on connaît que trop bien cette maudite chanson), Elijah devient le boy à tout faire d’une maison close. Et visiblement c’est le Gary Stu de l’auteur à qui la situation rappelle de bons souvenirs (ne c’est pas moi qui le dit, mais Hiroki Endo lui-même en appendice)..

Et Elijah qu’il faut protéger à tout prix se retrouve en première ligne dans la guerre des gangs entre Tony le bras droit de d’Enoa Ballard et le dénommé Pedro soutenu par une grosse huile du gouvernement à la solde du Propater.

Il veut à la fois aider Manuela et sa fille que Pedro veut à tout prix récupérer (pour des raisons assez insondables par ailleurs), et Rico et ses coéquipiers qui veulent à tout prix coincer Pedro (sans doute qu’ici qu’il agit par culpabilité), mais dans les deux cas il ne fait qu’aggraver la situation…

On avait compris que le mangaka kiffait sexe et violence, mais est-ce qu’il était vraiment obligé de faire subir à unetelle autant de viols et de mutilations (dans un ordre ou dans un autre) ?

note : 7-/10

Alfaric

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