Dans ce tome 8 la fin de l’implication d’Elijah dans la guerre des gangs entre Pedro et Tony est vachement bien faite. Sous le choc de la mort de qui vous savez (pourquoi confier une mission d’exfiltration à une terroriste psychopathe ?), Elijah passe en mode « search & destroy » !

ATTENTION SPOILERS Il tue l’amante de Pedro et il tue le frère de Pedro, obligeant ce dernier à se suicider. Tout avait été prévu pour qu’il se fasse dézinguer lui aussi, mais au final il se fait exfiltrer. Est que la mafia l’a protégé du ministère, ou est-ce que le ministère l’a protégé de la mafia ? C’est compliqué à comprendre puisque l’auteur n’a jamais voulu expliciter le B.A. BA des motivations des factions en place. Et je ne parle même pas du worldbuilding plus nébuleux que jamais… FIN SPOILERS

– Un monde sans haine où règnent l’amour, la paix, et l’égalité. C’est pourtant bien à tout ça que tout le monde aspire, non ? Dis-moi Gina… On est encore loin du paradis ?

La suite du tome est plus calme mais aussi plus terne, en étant placé sous le signe d’Éros et de Thanatos. Elijah perd son pucelage et essaye tant bien que mal de faire vivre sa relation avec Helena qui est fière de son métier de prostituée… (d’où les bonus de fin constitués de de gags en 4 cases entièrement situés en dessous de la ceinture)

Elijah partage son temps entre un lycée privé pour gens huppés, l’académie d’Automater pour mâles alphas, et le lupanar d’Helena. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Nathan, le neveu du consigliere Tony. La fin du tome développe la thématique du racisme, mais aussi le sort de Gina, grande sœur d’Elijah, naguère assassinée pour des raisons que la raison ignore. On voit aussi Enoa Ballard qui veut s’allier au Vatican contre le Propater (Enoa qui aurait été l’allié du Propater avant de devenir sa bête noire). Bon le mangaka lâche enfin quelques informations, mais question background on n’est pas loin du kamoulox !

note : 6,5/10

Alfaric