Hiroki Endo
(scénario & dessin)

Éden, tome 9 :

Douze secondes

(pour public averti)

Manga, science-fiction / cyberpunk 
Publié en VF en octobre 2004 chez Panini
Publié en VO entre 1997 et 2008 par Kodansha dans Afternoon (« Eden – It’s an Endless World! / エデン イッツアンエンドレスワールド »)

Après une longue parenthèse consacrée à Elia, l’auteur revient ici sur le conflit qui oppose le Propater à Nomad. Kenji, Sofia et les autres combattants vont se retrouver dans une situation pour le moins délicate.​

​Ce tome 9 est consacré à la frontière ténue entre terrorisme et combat pour la liberté…
En 2003, Hiroki Endo nous décrit avec pas mal d’années d’avance l’oppression des minorités ouïghours par la Chine qui a rejoint l’OMC donc le Propater (qu’est-ce que le Propater ? au bout de 9 je n’en sais toujours fichtre rien). Remarquez que dans l’œuvre du mangaka toutes les minorités sont opprimées par leurs gouvernements…

Un groupe ouïghour s’est emparé de l’un des plus gros complexe pétrolier d’Asie Centrale :
– Pour la Chine qui a fait appel au Propater, toute perte humaine est négligeable du moment qu’on récupère les lieux en bon état pour que le business continue comme d’habitude.
– Pour les Ouïghour divisés entre modérés qui veulent négocier et obtenir des résultats et les radicaux qui veulent tout détruire et tuer tout le monde pour montrer à leur adversaire jusqu’où il sont capables d’aller défendre leur cause.

– « Etat », « Gouvernement planétaire »… Quel que soit le cadre, le résultat est le même. Car ces termes ne font que désigner des systèmes dont la seule fonction est de protéger les privilèges d’une minuscule élite !

Sur fond de cyberguerre, la passionaria âme de la révolution Marihan Ishaq a de plus en plus de mal à contrôler les radicaux d’Akram. Quand le Propater coupe toutes les communications pour envoyez leurs zombies cyborgs tuer tout le monde, ils oublient le Nomad avec Sophia agissant de l’extérieur et Kenji agissant de l’intérieur. La première doit permettre aux images de la tuerie de filtrer, le second doit exfiltrer Marihan quel qu’en soit le prix !

En épilogue Kenji conduit Marihan dans un petit village considéré comme une zone sûre. Mais chez elle, tout le monde s’est radicalisé et décide de rejoindre les combattants de la liberté. Kenji et Marihan poursuivent donc leur périple, et quand le petit village est rasé à son tour par des armes interdites par la convention de Genève Marihan se « radicalise » à son tour… (que ressentent ces soldats en exosquelettes géants en brûlant vifs des femmes et des enfants ? peu importe, ces gens-là ne sont peuvent pas être considérés comme des êtres humains)

note : 8,5/10

Alfaric

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