Exténués par les combats, Shin et ses hommes arrivent à la petite ville de Sai, où ils sont accueillis par Ei Sei… Le roi de Qin ! Face aux soldats aguerris de l’armée conduite par Riboku, les forces de Qin, composées essentiellement des habitants de Sai et donc de civils, ont-elles une chance de vaincre ?
Dans ce tome 31, Yasuhisa Hara nous nous refait le coup de cette histoire aimée du monde entier depuis l’aube de l’humanité et vilipendée depuis l’aube de l’humanité par les élites autoproclamées du monde entier : celle de peu contre beaucoup ! Ben oui, comment les faibles pourraient triompher des forts ? Cela n’a aucun sens pour nos gros crevards pétés de thunes que l’on compisse et que l’on conchie avec salutations bien agrées et tutti quanti…
La bataille de la Porte Kankoku dans l’impasse, la ville de Sai abandonnée de tous qui comptait ouvrir ses portes à l’armée de Riboku. Mais elle reçoit les renforts du roi Ei Sei en personne ! Car seul un roi peut donner l’ordre à sa population de combattre jusqu’à la mort, et encore seulement s’il donne lui-même l’exemple (#reagano-thatchéro-macronisme de merde)… Alors le crevard apatride Ryo Fui se frotte les mains, mais pas de bol e, son absence Ei Sei a confié le pouvoir à son demi-frère Sei Kyou qui a au moins le mérite d’être un crevard patriote …
Shin qui a hérité du bouclier de Duke Hyou, les membres de l’Unité Hi Shin et les débris de l’armée de Duke Hyou arrive à Sai au bout du rouleau. Elle y trouve le roi Ei Sei, le Ministre de Gauche Shôbunkun et Kaioku, le bras-droit du chef d’État-major Shouheikun.
C’est donc une course à la vie à la mort entre la déloyauté instillée par Riboku et la loyauté installé par Ei Sei :
– le Mur Nord est tenu par Kaioku
– le Mur Ouest est tenu par Shôbunkin
– le Mur Est est tenu par Heki
– le Mur Sud, faisant face à l’ennemi, est tenu par Ei Sei, Karo Ten, Mouki et Shin !
– Dis-moi, mon brave et jeune garçon. Quel est ton nom ?
– Je m’appelle Kanshû, fils de Kanjin ! Mon père se bat à la Porte de Kankoku !! Il m’a dit que c’était à moi de protéger ma famille maintenant ! Jamais je ne permettrai que ma mère ou ma petite sœur finissent esclaves dans un pays étranger !
– Kanshû, fils de Kanjin ! Je suis fier de pouvoir combattre avec toi au cours de cette ultime bataille.
Le lieutenant Shin Seijô se moque de ces civils récalcitrants qui vont disparaître de l’Histoire de la Chine en quelques instants. Quelle monumentale erreur de jugement !!! D’autant plus qu’en s’attaquant au Mur Est, il fait face aux hommes de Duke Hyou ivres de vengeance… Que voilà un beau représentant des élites autoproclamées de merde qui va mourir comme une merde ! (oups j’ai spoilé) !
Je passe rapidement sur les lâches subterfuges nocturnes destinées à éreinter les défenseurs en position nettement inférieure et à reposer les attaquants en position nettement supérieure. Car dès le deuxième jour, Riboku envoie ses lieutenant Futei et Kaine sur le Mur Sud pour en finir le plus rapidement possible. Les lieutenants de Shin se faisant défoncer, Shin affronte Futei lui-même dans un combat de haute-volée, alors que Karo Ten ne sait pas si elle veut tuer ou sauver Kaine son modèle… Riboku commence à douter : qui peut bien donc inspirer autant d’ardeur aux défenseurs de la ville de Sai qu’il comptait conquérir sans coup férir ? Qui de Shin le Héros aux mille et un visages ou d’Ei Sei le prince martyr donc rebelle porte ses épaules le plus de tous les malheurs du monde ???
note : 9/10
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