Yasuhisa Hara
(scénario & dessin)

Kingdom, tome 34

Manga, histoire / antiquité
Publié en VF le 15 décembre 2019 chez Meian
Publié en VO depuis 2006 par la Shueisha dans le Shuukan Young Jump (« キングダム »)

Le combat qui se déroulait au fin fond des montagnes de Zhao, entre Kyoukai et son ennemie jurée Yûren, touche à sa fin !! Comment ce duel va-t-il se terminer ?! Au même moment, dans l’État de Qin, on rapporte que le grand général Mougou, grand-père de Mouten, se trouve désormais sur son lit de mort… !!

Ce tome 34 est divisé en 3 parties :

 

Première partie :

Nous sommes dans le bingo du shonen nekketsu. J’aurai revu un épisode de Saint Seiya que cela n’aurait pas été mieux, donc vous pouvez mettre en boucle les musiques de Seiji Yokoyama, vous ne serez aucunement dépaysé :
– Yûren déclare que la force vient de la colère et du désespoir, et que plus tu emmagasines de souffrance plus tu deviens forte
– Kyoukai déclare que la force vient de l’espoir et de l’amitié, et que plus tu emmagasines de solidarité plus tu deviens forte
Dans leur combat à mort la victoire reviendra donc à celle qui sera capable de s’enfoncer le plus loin dans la transe du rituel qu’elles ont appris, si tant est qu’elles parviennent à en revenir.

Kyoukai en prend plein la gueule pour par un rond, perd peu à peu l’usage des ses cinq sens avant de sombrer dans l’inconscience. Et dans ses propres ténèbres elle trouve sa lumière avant de faire son come-back !

– Comme quoi… Quand certains meurent d’autres naissent autre part on dirait…

Deuxième partie :

On a ensuite un retour au bercail où Karyo Ten ne sait plus où se mettre entre Shin qui depuis la mort de Hyou vit pour deux et Kyoukai qui depuis la mort de Kyoushou vit pour deux. Quel étrange triangle / quintangle amoureux !

Le général Mougou est mourant et il souhaite parler à Mouten et Shin avant de mourir, lui qui dans ses délires voit défiler encore et encore les Six Grands Généraux du Royaume de Qin. Pour lui ce n’est qu’en s’alliant à Ouhon qu’il pourront accomplir l’unification de la Chine souhaité par le roi Ei Sei. Séquence émotion avec Moubu l’homme d’acier qui se rappelle les années où enfant son père et lui ont traversé la Chine pour trouver une nouvelle patrie. Une âme s’en va, une âme s’en vient : Ei Sei et Kou célèbre la naissance de la princesse Rei… Mais pendant ce temps, la guerre continue et tandis que le général Ousen fait avancer son projet personnel, le général Kanki continue de s’adonner aux pires exactions. M’est avis que ceux deux-là « ne passeront pas l’hiver » dans la Chine des Printemps et des Automnes !

 

Troisième partie :

On a enfin les intrigues et les complots qui reprennent de plus belle. Et nous avons un monstre qui devient un héros. La bataille de la cité de Sai a profondément traumatisé le prince Sei Kyou qui pour la première fois de sa vie a vu un roi agir en tant que tel et récolter toute la gloire qui va avec. Fini les caprices d’enfants pourri-gâté, lui aussi veut sa part de gloire et ne ménage pas ses efforts que la faction royale prennent le pas sur la faction chancelière. A triompher sans péril on triomphe sans gloire, et coups fourrés de Ryo Fui consiste à puiser dans sa fortune personnelle volée dans les caisses du royaume pour acheter ses soutiens et corrompre les soutiens adverses…

C’est ainsi que la région de Tonryû fait sécession pour rejoindre le Royaume de Zhao. Sauf que la princesse Rui première et seule épouse de Sei Kyou était sur place quand se sont déroulés les événements. Sei Kyou demande à son demi-frère Ei Sei le commandant des troupes de libération, ne sachant pas que tout cela n’est qu’un énième piège de Ryo Fui pour foutre la merde dans le pays qu’il dirige pour avoir encore et encore plus d’argent et de pouvoir. En bref Ryo Fui est un macron chinois, mais je n’aimerais pas faire insulte aux Chinois…

note : 8/10

Alfaric

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