Ce tome 58 est divisé en 3 parties :

On a une première partie très Hokuto no Ken avec l’affrontement au somment entre Shin et Houken. On est dans la quintessence du shonen nekketsu et Shin portent littéralement le poids de l’espoir et de l’amitié de tous ses compagnons d’armes. C’est même plus que cela : il porte sur ses épaules toute la misère du monde et les rêves perdus de tous les ennemis qu’il a vaincus. C’est l’essence même du Musou Tensei, la technique ultime de l’école martiale du Hokuto Shinken…

On a une deuxième partie très Saint Seiya. Shin a vaincu Houken, mais son corps n’a pas tenu. Kyoukai entre en transe pour réaliser une catabase (= voyage aux enfers) pour ramener Shin d’entre les morts. Vraiment tout est là : Hyou qui invite Shin à venir tout en retardant l’échéance, les récemment décédés Shousa et Kyogai qui viennent en aide à Kyoukai dans l’autre monde, et tous leurs compagnons d’armes qui appellent Shin dans notre monde de toutes leurs forces… (je ne mets pas d’image, mais le cœur y ait !)

Malgré tous les efforts du monde, aucun homme ne peut toucher les cieux. Les hommes ne seront jamais rien de plus.

La troisième partie revient à la guerre : Riboku sonne la retraite générale et c’est une course contre la montre pour arriver à Gyou en premier pour aider ou pour empêcher Kanki de prendre la ville à cours de vivres.
Affamée et épuisée l’armée de Qin ne peut galoper comme celle de Riboku, et ce dernier ne se prive pas de tendre des embuscades à ceux qui ont encore la force de le poursuivre. Mais il arrive à destinations quelques instants trop tard, car Kanki entre dans la ville juste après la révolte des réfugiés pour en sortir…

Ousen a donc gagné son pari, mais le problème reste entier : ils n’ont pas de vivres pour tenir la ville, et Riboku peut revenir à tout moment avec des renforts et des troupes fraîches bien équipés et bien alimentées. To Be Continued !

PS : c’est quand même dommage que les duellistes manient leurs hampes d’acier comme des baguettes de bambou… ça marche avec des épées souples, mais pas avec des hallebardes ou des masses d’armes !

note : 9+/10

Alfaric