Nicolas Jarry (scénario)
Andrea Cuneo (dessin)

Mages, tome 7 :

Soliman

Bande dessinée, fantasy / heroic fantasy
Publiée le 03 novembre 2021 chez Soleil

Soliman, dernier héritier d’un illustre alchimiste, a depuis longtemps renoncé à marcher sur les traces de ses aïeux. Délaissant les fastes du palais, il passe ses nuits dans les auberges enfumées du port de Nazarem. Mais le jour où son père est assassiné, lui, le fils prodigue se retrouve à devoir mener une guerre perdue d’avance…

​​Décidément cette saison 2 de mage est un ton au-dessus de la saison 1. Il y a un air de « déjà-vu » beaucoup trop important pour que je m’enflamme. Pourtant après un tome 6 sympa voilà que déboule avant le tome 8 un tome 7 très sympa…
Soliman est une caricature d’Aladin, roublard, vantard et chanceux. Fils bâtard du mage personnel du souverain de l’Empire Assanide, responsable contre son gré du suicide de sa mère et de la mort de demi-frère surdoué, il passe plus de temps en prison qu’autres choses.

C’est d’ailleurs en prison qu’il noue une relation particulière avec un colosse expert en survie, la sienne, comme celle des autres, qui est carrément une caricature de Conan le Cimmérien. Et les amateurs de Fantasy connaissent bien l’équation Conan + Aladin = Fafhrd + Le Souricier Gris (Le Cycle des Epée de Fritz Leiber, les vrais savent !)…

Quand les chiens se battent, les lâches s’écartent…

Sauf qu’un envahisseur fait le ménage avant sa grande invasion et qu’en faisant partie des victimes, le père de Soliman le place en première ligne de défense d’un pays qui l’a toujours haï (et réciproquement). Après plusieurs allers et retours, la dame de compagnie de la princesse finit par lui faire accepter son destin (jurisprudence D’Artagnan, ou le traditionnel héritage de David Gemmell) !

Mais il n’a pas, n’a jamais eu, et n’aura sans doute jamais les moyens de sauver son pays en affrontant le mago-psycho adverse. Mais il a bon fond et il lui reste la ruse, la ruse, et encore le ruse. Et leur meilleur moyen de tromper ses ennemis reste de tromper ses amis. C’est ainsi que l’alchimiste Soliman devient « Le Magnifique », mais ceci est une autre histoire…

Cela aurait pu être mieux, mais l’humour de Nicolas Jarry plein d’hommages et de clins d’œil est hautement sympathique. Et puis les dessins d’Andrea Cuneo encrés par Umberto Giampa et colorisés par Nanjan nous offrent une jolie ambiance mille et une nuits. Bref, de la Série B fantasy qui fait passer un bon moment !

note : 7,5/10

Alfaric

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