Vincent Brugeas et Emmanuel Herzet (scénario)
Benoît Dellac (dessin)

Nottingham, tome 2

La Traque

Bande dessinée, histoire / moyen-âge
Publiée le 28 janvier 2022 chez Le Lombard

Pour mieux mener son combat contre le Prince Jean, le shérif de Nottingham a créé un mythe : la « capuche de Sherwood ». Mais la ligne est fine entre légende et mensonge. Et si les premières rassemblent, les seconds divisent. Au sortir du braquage de l’or de Morville et de ses conséquences sanglantes, les alliés d’hier sont aujourd’hui à couteaux tirés… lorsqu’ils se parlent encore. William est empêtré dans la toile de ses secrets. Et cette dernière l’empêche de voir que, depuis Londres, le Prince Jean prépare sa riposte…​

Ce tome 2 commence par le flashforward d’un enterrement et se termine par le même enterrement : mais qui est-ce qu’on enterre ?

Donc le chef des bandits fait la gueule à Marianne et à sa mère parce qu’on lui a menti à propos de la Capuche, le Shérif de Nottingham fait la gueule à Marianne et son lieutenant parce qu’il plus ou moins grillé sa couverture. Et le Comte de Mortain alias Jean Sans Terre fait la gueule à tout le monde parce que son trésor a disparu…

Mais Hughes de Morville qui a oublié d’être con a fait la connexion entre la cour et le Comté de Nottingham, et c’est ainsi qu’il accuse William Langland de crimes sodomites le secrétaire et amant du régent Hughes du Puiset…

A-t-on besoin de preuves quand une simple rumeur peut détruire la plus solide des réputations ? A-t-on besoin de preuves quand la plus vile des calomnies peut abattre le plus saint des hommes ?

Donc pendant que tout le monde s’engueule, on suit la traque de William Langland à travers tout le Nord de l’Angleterre qui cherche à rejoindre son neveu et qui tombe sur ady Marianne en premier. Finalement tout le monde se retrouve au même au même moment et l’union fait la force : ainsi naissent Robin des Bois, Petit Jean et Frère Tuck : Alléluia !!!

C’est très classique, et en plus sur un thème très connu, mais le scénario et les dialogues de Vincent Brugeas et Emmanuel Berzet sont bons, les graphismes de Benoît Dellac sont très bons, et la colorisation de Denis Béchu est au diapason. Que demander de plus à part la suite et la chute du tyran d’Angleterre et de Normandie : Sic Semper Tyrannis !

note : 8+/10

Alfaric

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