Nykko (scénario)
Looky & Siamh (dessin)
d’après Ubisoft

L’Odyssée de Fenyx, tome 1

Bande dessinée, fantasy / mythologie
Publiée le 03 février 2021 chez Glénat

Le jour où Tantale invite les dieux olympiens à sa table, Fenyx, elle, n’est pas conviée au banquet. Pourtant l’intrépide guerrière se faufile à travers les couloirs, traquant ombres et recoins du palais… Car le roi des dieux, Zeus, l’a chargée d’une mission : récupérer un objet que l’hôte de la soirée lui aurait dérobé : un chien automate fait d’or, cadeau de son frère Héphaïstos. Mais cette mission prend vite un tournant étrange et une valeur bien dérisoire, lorsque les invités divins réalisent qu’en guise de repas, Tantale leur a servi la chair de son propre fils, Pelops ! Dégoûtée par autant de vaine folie, Fenyx décide de se rendre jusqu’aux Enfers pour rétablir cette injustice et extraire le jeune homme de son tragique destin. Une noble cause qui l’amènera au-devant de nombreux périls, provoquant sans le vouloir, le courroux d’une divinité qui dans l’ombre, dresse de nombreux obstacles sur sa route.​

​Le diptyque L’Odyssée de Fenyx est un produit dérivé en BD du très bon jeu, pour ne pas dire excellent jeu, Immortals Fenyx Rising du studio Ubisoft. Le récit se situe après le jeu : après avoir aidé l’Olympe à triompher de Typhon, Fenyx est devenue un agent des dieux. C’est ainsi que Zeus lui donne pour mission de s’infiltrer au banquet donné par Tantale pour retrouver le chien d’or qu’Héphaïstos lui avait offert…

Mais ce n’est que le début des ennuis, car Tantale devenu fou a commis un crime bien plus grave que de voler l’automate de Zeus, et Fenyx demande à ce que sa femme et sa fille ne soit pas punie pour sa folie. C’est ainsi que le roi des dieux charge son nouvel agent d’aller aux Enfers délivrer Pélops, tué par son père Tantale pour attirer l’attention de son propre père Zeus… Il y a un lien entre le sacrilège de Tantale et les tourments de Fenyx, mais je ne peux pas spoiler. Et c’est donc ainsi qu’elle quitte l’Asie Mineure pour la Grèce, où elle doit retrouver Autloycos, le roi des voleurs fils d’Hermès. Si visiblement plusieurs divinités lui mettent ouvertement des bâtons dans les roues, d’autres la soutiennent plus discrètement…

– Vous, les dieux, n’avez guère la réputation d’être justes et reconnaissants en ce bas monde.

C’est une bonne adaptation d’un jeu vidéo, et c’est suffisamment rare pour le souligner (donc merci au récit réalisé par Nykko)… Après j’ai connu le dessinateur Looky bien meilleur sur d’autres titres. Je ne vais pas accuser Siamh qui ici travaille avec lui, car les croquis qu’ils ont réalisé ensemble et qu’on nous offre en appendices sont plus aboutis que les graphismes du produit fini…

On peut accorder un bon point à la colorisation, mais il y a un parti pris « cartoonesque » auquel je n’ai pas adhéré, d’autant plus qu’on sent la tentation de recourir au « Virus Mickey ».  C’est quand même dingue que tous les personnages qui quittent le premier plan se transforment immédiatement en gros hobbits joufflus !

note : 6/10

Alfaric

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