Difficile de faire mieux que le tome précédent dans lequel s’enfonçait dans les ténèbres pour y briller de mille feux l’autoproclamé super-vilain Garoh, qui volait la vedette aux super-héros. Mais ce n’est pas faute d’essayer, hein !

Tout commence au QG de l’Association des Héros, où on prépare l’assaut général sur le QG de l’Association des Monstres. L’ambiance est tendue entre les super-héros de Classe S qui n’arrête pas avec les querelles de préséances quand il ne se cherche pas carrément des noises (et avec les cadres supérieurs toujours occupés par leur carriérisme et leur business plans à l’image du borgne Monsieur Baurgne). Tornade tragique qui n’en fait toujours qu’à sa tête est à deux doigts de se fighter avec Flashy Flash quand débarque Beaugosse Craquant Masqué qui en rajoute une couche en voulant diriger toute l’opération, car il considère tous les Classe S comme des guignols irresponsables. Petit Empereur ne sait plus comment gérer la situation quant à son grand soulagement débarque King qui vient de finir sa fondue avec la Team Saitama.

La malédiction continue pour lui car non seulement on lui attribue à tort tous les exploits de Saitama, mais en plus on lui attribue ses ambitions : transformer l’Association des Héros en véritable Ligue de Justice. On lui confie une partie des combats en première ligne et il sent mal le truc, donc il espère s’entourer de la Team Saitama pour rester en vie lors de la guerre totale entre héros et monstres. Mais Saitama l’arme ultime des super-héros est introuvable…

Il vaut toujours mieux avoir une arme secrète pour les cas d’urgence… 

La suite du tome est l’occasion de faire briller les seconds rôles. Dans la zone interdite de la Ville Z les super-héros tombent directement dans un piège, et Tornade Tragique qui se moque de tout et de tout le monde sauf d’elle-même et de sa sœur se fight directement avec le lieutenant ennemi Maléfiquoeil. Les héros de Classe S tracent leur route, à charge aux autres de défendre eux-mêmes leur peau (surtout quand débarque Rhinoféroce un autre lieutenant) :
– Capitaine Mizuki, 71e de la Classe B
– Feather, 34e de la Classe A
– One-Shot, 22e de la Classe A
– Sourcilune, 25e de la Classe A
– Psychodroïde, 133e de la Classe C
– Needlestar, 60e de la Classe B
– Choupette, 11e de la Classe A (dans un gros délire à la Karakuri Circus)
– Green, 24e de la Classe A
– Narcissik, 29e de la Classe A
– Nin-Nin, 32e de la Classe A
– Double-Impact, 29e de la Classe B
– Jet Nice Guy 2, 50e de la Classe B
– Futoshi Boustifaille, 66e de la Classe C
– Shell Chopeur, 3e de la Classe C
– Poison, 300e de la Classe C
Et les élèves d’Atomic Samouraï : Iaïron, 2e de la Classe A, Travectoc, 3e de la Classe A, et Bushidosher 4e de la Classe A !

Au-delà de la grosse déconne, les auteurs sèment des petits cailloux blancs au sujet de tel ou tel personnage ou de telle ou telle situation (la nouvelle armure de Genos et « qu’il ne doit surtout pas utiliser à pleine puissance plus de 10 secondes », Flashy Flash qui évoque le lieu où il a été formé, les origines et les motivations de Zombieman, où les ambitions de Beaugosse Craquant Masqué qui est fort tout court avant d’être fort en gueule). Et Yusuke Murata continue de rendre hommage à son compère One en dessinant Tornade Tragique comme dans le webcartoon d’origine à chaque fois qu’elle fait sa pimbêche narcissique.

note : 8+/10

Alfaric