​Dans une 1ère partie le Clan Shimazu lave son linge sale en famille, Musashi avant réussi les deux frères et héritiers à se parler et à avouer leurs sentiments tout en réussissant leur mission…

Dans une 2e partie on est dans le grosbillisme, avec un méchant qui se veut ultime (Yatarô, le maillon faible du tome précédent) grâce à son épée ultime (Michiru transformée en nouvelle déesse d’obsidienne). Pas fan des boss à tiroirs et à évolution, et en face on a aussi un héros à tiroirs et à évolutions qui voit se yeux devenir bleus et ses cheveux devenirs blonds (héritage Dragon Ball : quel hasard !)… Il n’y a qu’à voir l’illustration de couverture digne de Saint Seiya : on dirait une sérénade entre Athéna et le Chevalier d’Or du Sagittaire…

– Je ne peux m’acquitter de ma mission et protéger mes proches en même temps… Cette idée n’a jamais cessé de me tourmenter sur le champ de bataille !

Néanmoins l’auteure persiste dans la psychologie de ses personnages depuis le début de sa carrière : ils ont tous un trou dans le cœur, et seule une personne aussi importante que celle qui l’a creusé peut le combler. Michiru qui n’a vécu que par son père peut-elle trouver quelqu’un pour réparer les failles de sa psyché ?

Egale à elle-même, Shinobu Ohtaka propose quelques planches de ouf qui relèvent grandement le niveau !
Et égales à elle-même les éditions Pika a dû toucher 30 deniers d’argent pour des tranches dépareillées…

note : 6-/10

Alfaric