Robert Schwentke (réalisation)
Collectif (écriture)
d’après Peter M. Lenkov et Lucas Marangon

R.I.P.D. : brigade fantôme

Film, fantastique / action
Sorti en juillet 2013 («  R.I.P.D. »)

Nick Walker, un policier tué lors d’une intervention, rejoint la brigade fantôme de la RIPD (Rest In Peace Department). Proctor, la supérieure, lui attribue comme coéquipier, Roy Powell et sa nouvelle mission est d’éliminer toutes les « crevures » se cachant encore sur Terre. Toutefois, Nick est déterminé à se venger de l’homme responsable de sa mort.

 

 

Un mélange sans imagination de Men in Black et Ghostbusters

Tout est vu, revu et archivu à commencer par la romance piquée à Ghost qui ici ne sert pas à grand chose, ou la relation entre le bon flic et le méchant flic qui n’est même pas exploitée correctement. Sans surprise le scénario n’a aucun intérêt puisqu’il est prétexte aux scènes d’action avec les morts-vivants qui finissent par sonner faux car entièrement en CGI. J’utilise le pluriel mais on entre dans le « grand final » dès la 45e minute… Et puis on retrouve absolument tous les gimmicks blockbusteriens à la Michael Bay (des ralentis, des exploz et des exploz au ralenti…)

On nous refait aussi pour la énième fois depuis 2001 le coup du méchant qui se laisse capturer car il a un plan machiavélique, plan. Le scénario est donc bien moyen (écrit par 7 personnes différentes, ce qui confirme la loi hollywoodienne qui veut que plus il y a de scénaristes plus le scénario est mauvais), servi par des dialogues eux aussi très moyens tellement ils sont forcés (genre « Youpi c’est super, on a des artefacts magiques pour toutes les situations ! »). Même l’humour ne marche pas puisque que les situations comiques sont sabotées par des blagues vaseuses. Jeff Bridges, Kevin Bacon et Mary Louise Parker sont obligés de faire du cabotinage pour compenser l’incroyable manque de charisme du toujours aussi inexpressif Ryan Reynolds.

 

Reste l’hommage sympathique aux buddy movies des années 80. Si le réalisateur Robert Schwentke avait réussi son pari dans RED, ici c’est raté ! Bref, un film popcorn aussitôt vu aussitôt oublié… On se demande pourquoi on a mis 130 millions de dollars (voire même plus de 150 millions de dollars selon certaines information) dans l’adaptation d’un comic lambda là où un pilote de série B, un téléfilm voire un DTV auraient largement suffi vu le conformisme du contenu !

note : 4,5/10

Alfaric

Parce que notre avis n’est pas le seul qui vaille, quelle note mettriez-vous à cet ouvrage ?

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