Dans ce tome 12 c’est l’Union Sacrée contre Ayevis le plus vieux des vampires pierre angulaire de la « 3e force » qui a dressé humains et vampires les uns contre les autres pour mener à bien ses sombres expériences destinées à offrir le pouvoir ultime à « ceux qui sont tout » (ennemis héréditaires de l’humanité comme chacun devrait le savoir)… L’ancien champion des humains et l’ancien champion des vampires font donc face à un surpuissant Judas parmi les Judas. On reprend cette connerie de régénération infinie complètement overcheatée, mais comme le manga à toujours privilégié la stratégie à la JoJo’s Bizarre Adventure au bourrinisme grosbillesque des shonens mainstream à rallonge des années 2000 on retombe pas trop difficilement sur ses pieds. Car les anciens n’ont pas d’autres choix que de se reposer sur les nouveaux contrairement à Ayevis partisan du je / moi / le mien. Qui sera donc le dernier espoir entre Nirram et Minstah les vassaux de Faust, Seila la prolétaire schizophrène, où Shûshui le samouraï tourmenté ?
Même puissants, mêmes intimidants, les gens qui ne tiennent à rien sont faibles.
Le reste du tome est clairement de transition, mais avec beaucoup d’interrogations qui maintiennent le bon niveau de la série jusque là. Pour vaincre Grim le Frankenstein de la ploutocratie mondialisée, humains et vampires doivent poursuivent leur Union Sacrée, et les uns sont obligés d’apprendre des autres pour espérer survivre… Mais pour oublier les rancunes du passé, l’un des deux champions doit tôt ou tard périr : entre Faust virtuellement immortel et Hans déjà condamné le choix est-il si vite fait que cela ?
Cette série ne cesse de surprend avec les vampires qui s’interrogent sur la malédiction de la nouveauté des humains et les humains qui s’interrogent sur la malédiction de l’immortalité des vampires. Cocowill qui sait désormais qu’elle est une enfant perdue des expériences maudites des autoproclamés « ceux qui son tout » ne sait plus à quel saint se vouer, d’autant plus qu’elle est autant apprécié par les humains que par les vampires qui se détestent cordialement. Mais la solution est à portée de main : on n’est pas la somme de ses héritages mais la somme de ses rêves !
Alors que Nirram et Seila se rapprochent inexorablement, Grim et Faust soumettent Hans à un ultimatum : le compte à rebours est lancé ! Tous les protagonistes du drame retournent à San Sarod, métropole de nouveau victime de meurtre de masses…
ATTENTION SPOILERS Les jours de Grim créature artificielle sont comptés, donc l’imprévisible Joker dreadful punk compte bien partir en beauté. Il rassemble sa garde rapprochée formée d’un mercenaire pragmatique tout droit sorti de Metal Gear Solid, d’un samouraï qui compte bien juger de la destinée de son petit frère héritier de son clan, ainsi que d’un damphyr censément plus abouti que les autres créatures de laboratoires dont il est issu. C’est là qu’il sort sa carte maîtresse et Hans Vaphet et son fils Gail Vaphet vont avoir fort à faire ! Que veut-il à la fin ? Et si Grim était la progéniture du Maréchal d’Imiria, ancien compagnon d’armes d’Hans Vaphet fascine par ce dernier ??? FIN SPOILERS
note : 8-/10
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