Valérie Mangin (scénario)
Thierry Démarez (dessin)
d’après Jacques Martin

Alix Senator tome 13

L’Antre du Minotaure

Bande dessinée, histoire / antiquité
Publiée le 06 avril 2022 chez Casterman

En quête de l’Atlantide, Alix et les siens se dirigent vers l’archipel de Théra. Là, gisent les sombres vestiges du temple du Minotaure déjà exploré dans sa jeunesse par le sénateur. Hélas, pris dans une tempête, le bateau d’Alix doit se réfugier sur une île de pirates. Assoiffé de richesses, leur chef a bien l’intention d’aller piller les trésors du dieu cannibale. Mais c’est sans compter sans le mal tapi dans l’antre du Minotaure : les perles de feu incrustées dans ses murs ont toujours puni les profanateurs.

​Difficile de bien suivre donc bien critiquer un tome d’Alix Senator sorti en avril 2022 qui fait suite à un tome d’Alix tout court sorti en novembre 2021…

La Team Alix est à la recherche des Atlantes et on passe directement du Sahara à la Crète. Ils se font aider par Deucalion (voir l’autre tome de l’autre série) pour trouver des indices sur la prochaine étape de leur quête dans le Temple inondé du Minotaure sur l’Île de Théra (voir l’autre tome de l’autre série) truffé de billes d’orichalque radioactives (voir l’autre tome de l’autre série).

Ils se font attraper par de faux naufrageurs vrais razzieurs, et comme le magicien africain qui demandait à Aladin de descendre dans la Caverne aux Merveilles ils demandent à la Team Alix de descendre dans le Temple inondé du Minotaure. Heureusement ils sont sauvés par les Thérins (voir l’autre tome de l’autre série), qui leur permettent ensuite de fouiller les ruines atlantes…

– Tu fréquentes donc l’empereur, Alix ? Comment est-il ?
– Je connais Auguste depuis sa jeunesse, avant même la mort de César, mais de-là à savoir qui il est vraiment…

C’est à quelques pages de la fin seulement que survient le véritable élément déclencheur avec Deucalion qui se prend pour le Dieu Minotaure et qui veut absolument châtier les négriers qui voulaient profaner son temple… Alix n’arrive pas à raisonner son ami Deucalion qui est sans doute fou depuis l’autre tome de l’autre série, et le destin frappe sous la forme d’un troupeau de taureaux sacrés qui écrasent l’apprenti divinité.

En bref, un album de transition où il ne se passe pas grand-chose, où on n’apprend pas grand-chose, où tout va trop vite et où rien n’est véritablement développé (à commencer par plusieurs personnages qui n’ont pas une ligne de dialogue en 48 pages). Aussitôt lu aussitôt oublié ? Oui mais non, il reste l’excellent travail graphique de Thierry Démarez qui nous dépeint une belle Crète antique…

PS: Valérie Mangin, les bovidés ne voient pas les couleurs donc le rouge les laisse totalement indifférents…C’est le mouvement de la muleta du torero qui les excite et les attire, pas la couleur rouge !

note : 6-/10

Alfaric

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