Dans ce tome 4, deux visions du monde s’affrontent (avec des gens habillés en blanc agissant dans la lumière qui veulent purifier le monde, et des gens habillés en noir agissant dans l’ombre qui veulent corrompre le monde) :
– celle où chacun doit vivre sa vie en s’accommodant de ses aléas, car il faut s’accepter et accepter les autres puisqu’au final nous ne sommes pas grand-chose et que pas mal de choses nous dépassent
– celle où chacun veut tout contrôler, la nature comme l’humanité pour être le premier dans une société qui n’est plus qu’efficacité et compétitivité, les gens étant soit exploiteurs soit exploités

A Ashmarte la ville-bibliothèque, on a un huis-clos où le conservateur voit ses hôtes comme des assistants ou comme des cobayes en fonction de leur intelligence, de leur allégeance, et de leur utilité pour la cause qu’il prétend défendre (car vient un temps où les prétendus chercheurs ne recherchent que leur nombril). Ça prend la forme d’un quasi slasher, et on est plus ou moins dans un récit d’horreur…

– Je pense que tous les hommes ont en eux la volonté pour accomplir ce qu’ils souhaitent !

La suite est plus classique : Alpi veut réconforter le bibliothécaire, Alpi a des doutes sur elle-même, Alpi fait réparer son bâton, Alpi se repose dans un onsen… On fait quand même la part belle au foreshdowing : Quelle est la mission de Polga et Arikka les parents d’Alpi  ? Quelles sont les origines de Pelesai qui veille sur elle ? Quelle est cette mystérieuse organisation qui veut contrôler les divinités à son son seul profit là où les soul senders sont les médiateurs entre elle et l’humanité pour le bien de tous ?

note : 6,5/10

Alfaric