La guerre civile qui avait divisé le Baselland en deux a pris fin. Le second prince August a remporté la victoire, mais Jürgen et de nombreux cadets sont morts au combat. Cependant, les larmes ne peuvent s’éterniser. Que se cache-t-il derrière la convocation de l’armée de Weiβen que Baltzar reçoit, alors qu’il planifiait la reconstruction de l’école militaire ravagée par la guerre ?
Une fois la guerre civile terminée, le prince Reiner August Binkelfeld met fin à la course entre la Prusse et l’Autriche en leur coupant l’herbe sous le pied. Car il proclame publiquement l’abolition de la monarchie et de l’aristocratie : à la consternation générale la Bavière n’est plus un royaume, mais une république ! Et pour marquer le coup il révèle son imposture et celle de son frère. Et en remettant une pièce sur le printemps des peuples, tous les pays ont fort à faire pour affronter l’ère des masses !
ATTENTION SPOILERS La démocratisation ce n’est pas une mince affaire. Et pendant qu’on planche sur une constitution, un référendum et des élections, tous les hurluberlus habituels font leur grand barnum habituel. On a bien sûr les royalistes, les capitalistes, et les zemmouriens ici appelés « chevaliers nationalistes », mais aussi les socialistes, les communistes et les anarchistes. On a même quelques usurpateurs qui essaient de se faire passer pour les vrais princes de Bavière… C’est la foire aux populistes, et le chaos oblige le citoyen Reiner à présenter sa candidature, et c’est haut la main qu’il devient le premier président de Bavière !!! FIN SPOILERS
Le roi perdu son trône, mais le père a retrouvé deux fils. Il y a une scène très touchante qui détourne notre réalité. Car en vrai les élites autoproclamées bavaroises ont suicidé leur roi Louis II sur ordre de la Prusse, alors qu’ici c’est au même endroit que Reiner promet à son frère Franz que le cauchemar des games of thrones sans fin sont bel et bien terminés.
Les élections et la démocratisation ne sont pas une mine affaire.
Le récit continue en Prusse où Baltzar s’attend à être sanctionné. Mais il est promu, avant d’être envoyé là où il ne pourra pas nuire à sa hiérarchie qui veut absolument déclencher une guerre mondiale. Le roi le prend à son service pour faire la nique à son chef d’État-major Horst von Stauffenberg qui aimerait bien être calife à la place du calife, et c’est ainsi que Baltzar se retrouve au cœur de la guerre entre l’un et l’autre. Car les assassinats se multiplient parmi les partisans du roi, et il devient immédiatement une cible de choix !
ATTENTIONS RE-SPOILERS !
Jurij Geusen veut absolument être celui qui tuera Baltzar qui il le juge responsable de la mort de son frère lors de l’émeute des étudiants. Et le pauvre Timo Baumann n’a d’autre choix que de suivre son compagnon d’armes puisqu’il s’avère incapable de le raisonner.
Coup de théâtre, Rudolf von Liebknecht véritable Milady de Winter yaoi était en fait un agent double. Il n’agissait pas pour le compte de l’Autriche, mais agissait pour le compte de la Prusse en se faisant passer pour un agent autrichien. Mieux, c’est en fait un agent triple puisque que le chef d’État-major prussien qui veut établir le fascisme se fait manipuler par l’agent du chaos qui lui veut établir le communisme…
Le roi prussien souhaite neutraliser son encombrant chef d’État-major. Mais le chef d’État-major souhaite assassiner son roi qu’il qualifie de « chochotte » incapable d’établir le totalitarisme dans on pays pour dominer l’Europe. Pour cela il a fait appel à des mercenaires revanchards du Holback, équipe pour l’occasion d’une nouvelle invention encore au stade expérimentale : l’automobile !!!
FIN RE-SPOILERS
Le fond est très intéressant, et de plus en plus intéressant. Malheureusement on ne gagne pas au change graphiquement, et c’est bien dommage…
note : 8-/10
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