Tsutomu Nihei
(scénario & dessin)

Blame!, tome 8

Manga, science-fiction / cyberpunk / Hard Dark
Publié en VF le 02 avril 2003 chez Glénat Manga
Publié en VO entre juin 1998 et septembre 2003 par Kodansha dans Afternoon (« ブラム!, Buramu! »)

Peut-être sur Terre… Peut-être dans le futur… Killy est un cyborg taciturne qui erre dans une gigantesque cité labyrinthique, s’étendant sur des milliers de niveaux. Armé d’un revolver amplificateur de radiations et accompagné de Shibo, un scientifique, il part en quête du « net-gene », un programme qui aurait échappé à la contamination globale d’un virus informatique, et qui serait capable de gérer le monde.

Dans ce tome 8, le compte à rebours est lancé puisque Davinelulinvega a toutes les cartes en main pour se lancer dans une connexion à la résosphère… Killy assisté par Shibo et doivent faire équipe pour le stopper avant que ne soit trop tard, ce qui nous offre moult combat dantesque contre des super-vilains cyberpunks et des créatures lovecraftiennes bien dégueulasses ! C’est super et super bien fait, même s’il faut avouer que c’est très très violent, très tragique et très sombre : noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir… Pour des raisons que la raison ignore, lors du combat avec le boss de fin la série tombe dans l’impasse philosophique et métaphysique de la Science-Fiction à ambitions intellectuelles… Soupirs…

– File au centre de connexion. On te rejoint là-bas. J’ai dû y laisser un bras. Si tu le retrouves, ramène-le-moi !

ATTENTION SPOILERS Sans savoir que Davinelulinvega à échouer dans sa connexion à la résosphère, Shibo lance sa propre connexion à la résosphère (c’est comme dans Les Princes d’Ambre de Roger Zelazny, quand sans savoir que l’ancienne SPOILER existe encore, le prince SPOILER se lance à ses risques et périls dans la création d’un nouvelle SPOILER). Son corps physique passe en chrysalide, et il en émerge un archange cyberpunk empruntant autant à Shibo qu’à Sana-kan, enceinte d’on se qui ou on ne sait quoi (les gènes de Seu arraché à Davinelulinvega ?) qui passe en mode Colère de Dieu et se met à tout détruire et à tuer tout le monde à commencer par le pauvre Dhomochevsky qui n’aura même pas vécu assez longtemps pour enfin assister à sa victoire… FIN SPOILERS

Les dernières pages du tome nous montre une nouvelle San-kan, renommée par le traducteur Sana-Khan qui lui octroie en plus le genre féminin (je n’ose parler de sexe pour des êtres aussi post-humains), qui suit les trace de Killy à partir de trou qu’il fait dans la mégastructure au nivau Vivélec… To Be Continued ?

 

note : 7/10

Alfaric

Parce que notre avis n’est pas le seul qui vaille, quelle note mettriez-vous à cet ouvrage ?

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