Denis-Pierre Filippi (scénario)
Vincenzo Cucca (dessin)

Colonisation, tome 1

Les Naufragés de l’espace

Bande dessinée, science-fiction / space-opera
Publiée le 10 janvier 2018 chez Glénat

XXIIIe siècle. L’humanité a réussi à coloniser les étoiles de nombreux mondes grâce à une civilisation extraterrestre pacifiste et bienveillante, les Atils, et à leurs technologie avancées. Mais bien des Nefs spatiales parties en exploration juste avant ce premier contact extra-terrestre restent introuvables. Perdus dans l’immensité du cosmos, ces vaisseaux sont devenus des proies autant qu’un enjeu pour nombre de contrebandiers en tous genres. C’est pour retrouver ces Nefs des premiers colons que l’Agence forme ses unités d’élites dans laquelle Milla Aygon et son équipe se sont engagés.

Série découverte dans le cadres des 48H BD de l’édition 2019 !
Milla Aygon dirige pour l’Agence une équipe de récupération pour retrouver les 79 vaisseaux partis à la conquête de l’espace avant que l’humanité ne rencontre les Vulcains, euh pardon les Atils et leurs technologies bien plus avancées que celles des humains. Mais dès sa première mission elle se fritte avec les Écumeurs du dénommé Jonas et après avoir récupéré le dénommé Clarence Sternis qui n’en revient pas d’avoir passé 123 ans en réalité virtuelle, elle perd un de ses membres poignardé par un mutant fou à lier sur la planète d’à côté…

— Comment tu le sens ?
— Tu veux parler des astéroïdes qui se baladent, des écumeurs qui nous pistent ou du générateur nucléaire de 5000 mégawatts sur le point d’atomiser cette parcelle de l’univers ?
— Ok, moi aussi je le sens bien.

C’est une série qu’on aurait plus vue sortir chez Soleil ou chez Delcourt, mais c’est Glénat qui a donné sa chance à ce Star Strek nouvelle génération et sous adrénaline : ça va à fond la caisse, mais du coup difficile de caractériser les personnages, de présenter l’univers et de poser les enjeux en 48 pages (et à mon avis, ce n’est pas un hasard si les 4e de couverture numériques utilisent beaucoup de lignes pour les expliciter, parce que cela est peu ou pas expliqué par la BD elle-même)… On ne va pas se mentir, on se demande bien pourquoi dans un monde encore régi par l’argent autorités et criminalités veulent absolument récupérer les naufragés de l’espace plongés dans leurs mondes virtuels (dont celui préféré du commandant Jean-Luc Picard) : pourquoi s’emmerder à récupérer des reliques du passé terrien quand toutes les richesses du cosmos te tendent les bras ??? (il y a des collectionneurs OK, mais au point d’équiper des armées entières, faut pas pousser quand même)

Graphiquement les environnement sont variés et on nous fait du mainstream de bonne qualité donc le dessinateur Vincenzo Cucca et le coloriste Fabio Marinacci ont bien travaillé, mais maintenant reste au scénariste Denis-Pierre Filippi à poser tout cela dans les tomes suivants pour que la mayonnaise prenne…

note : 6/10

Alfaric

Parce que notre avis n’est pas le seul qui vaille, quelle note mettriez-vous à cet ouvrage ?

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