Arus, un petit garçon discipliné mais peu talentueux, fait la risée de tous ses petits camarades : il ne parvient pas à mettre en pratique les enseignements de magie qu’il reçoit. Cela dit, il a un don bien particulier, celui de pouvoir communiquer avec les fées. Un jour, Kira, l’un de ses condisciples, lui lance le défit d’aller, de nuit, jusqu’au temple pour prouver son courage, et d’en rapporter une fleur d’ombre. Arrivé au temple, Arus ne voyant aucune fleur, en déduit que Kira a gagné. Il suit alors une petite fée, qui le conduit malgré lui jusqu’à leur repère, où le Chef va lui proposer une étrange mission…
Dragon Quest – Retsuden Roto no Monshou est une OAV préquelle de Dragon Quest : Emblem of Roto…(OAV ? « Original Anime Video » : avec les VHS il est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas comprendre)
Arus est destiné à être le Nouvel Espoir, et c’est dans cette optique qu’il est entraîné dans un village caché, bien protégé sous la houlette de la guerrière Lunfrea, du prêre Tarkin et du sage Tao bien que la barrière magique qui les met à l’abri des forces du mal s’étiole d’années en années. Mais ce dont a besoin Arus c’est d’amour et d’amitié, et confronté aux bullies menés par Kira c’est entre enfance et adolescence qu’il vit bien tristement… Mais il a bon fond, et il prend son courage à deux mains pour délivrer la dernière victime de Kira. Sauf que cette dernière n’est pas un insecte particulier mais une petite fée qui le conduit à son peuple contre son gré. Et ledit peuple fée est victime d’un monstroplante, et Arus doit le sauver en tout en délivrant son bully Kira qui a eu les yeux plus gros que le ventre !
Ce n’est pas le sang qui fait un héros. C’est le destin qui engendre des héros.
Nous sommes dans une animation vintage certes mais de qualité (passons sur le monstre à tentacules et ultralaser parfaitement d’époque). Nous cochons toutes les cases du récit d’apprentissage, et cette nouvelle aventure du Héros aux mille et un visages est très appréciable à visionner (même si j’ai dû passer par le transportage d’une VHS italienne augmentée d’un sous-titrage « made in france »). Pour ne rien gâcher avec la direction artistique de Tsukasa Sunaga et les musiques Kaoru Wada on est merveilleusement à la frontière de la franchise Dragon Quest et de la saga Lodoss… Pour tout amateur de fantasy, la rencontre de ces deux piliers du genre est savoureuse ! Car Dragon Quest c’est la vie, et parfois la vie est belle !!!
note : 7+/10
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