Hiroki Endo
(scénario & dessin)

Éden, tome 10 :

Action idiote, absurde et admirable

(pour public averti)

Manga, science-fiction / cyberpunk 
Publié en VF en novembre 2004 chez Panini
Publié en VO entre 1997 et 2008 par Kodansha dans Afternoon (« Eden – It’s an Endless World! / エデン イッツアンエンドレスワールド »)

Marihan s’est échappée, et Kenji est le seul à pouvoir la retrouver ! La jeune femme organise un jeu de piste qui permettra de déjouer un odieux attentat en ville. Kenji retrouvera un peu d’humanité dans cette mission… mais que de pertes ! Pendant ce temps, la nature du closure virus se précise.

Un tome 10 qui souffle le chaud et le froid !

On a d’abord 2 excellents chapitres avec Idiotic, Useless and Beautiful Behavior qui conclue le tome précédent. Après la mort de tous ses compagnons et le bombardement du village qui l’avait recueillie la combattante de la liberté Marihan Ishaq s’est complètement radicalisée… en faveur de la paix !

C’est donc tout naturellement qu’elle veut stopper ses autres compagnons d’armes engagés sur la voie de la vengeance qui veulent faire sauter un centre commercial dans une grande ville chinoise. Elle a le Propater et le Nomad aux trousses, ainsi que les autorités chinoises et que ses anciens amis. Bref, elle est seule contre tous : avec deux cibles potentielles, elle n’hésite pas une seule seconde à faire appel à Kenji Asai pour éviter un bain de sang. A la plus grande surprise des deux compères, celui-ci accepte de l’aider en free-lance !

Tout le reste se résume à du bruit et de la fureur, à des pleurs et des larmes d’où le titre du récit en 2 parties…

Les objectifs de vie, ça change plus facilement qu’on ne le croit. Surtout quand on est jeune et amoureuse.

Ensuite l’auteur tue comme une merde l’un des personnages principaux :
– on a des intrigues autour du Pérou qui veut rentrer dans la Gnose donc se mettre sous la direction du Propater (voir les intrigues nébuleuses de l’arc drogue et prostitution)
– on a des intrigues autour du responsable d’un centre de recherche du Propater car le virus closure devient le virus disclosure en phagocytant en intelligence collective hommes et machines, et ce dernier n’hésite pas à tout faire sauter au napalm
– on la policière métisse Miriam qui nous raconte sa vie de merde en droits de quotas de flashbacks (de toutes les manières absolument tous les personnages de la série ont une vie de merde : dépressif s’abstenir)
– on a Elijah qui a largement gagné en compétence et en assurance (voir ses stages commando à la fin de l’arc drogue et prostitution) qui propose à Miriam de s’associer pour venger leurs amours respectifs…

En bref du très bon et du moins bon !

note : 6,5/10

Alfaric

0 commentaires

Laisser un commentaire

Pin It on Pinterest

Share This