Hiroki Endo
(scénario & dessin)

Éden, tome 11 :

Embuscade

(pour public averti)

Manga, science-fiction / cyberpunk 
Publié en VF en février 2005 chez Panini
Publié en VO entre 1997 et 2008 par Kodansha dans Afternoon (« Eden – It’s an Endless World! / エデン イッツアンエンドレスワールド »)

Pour venger et résoudre l’énigme de la mort de Leonardo et de Helena, Elia, Myriam et Mac se dirigent vers l’Australie. Les recherches sur le disclosure virus n’amènent pas de bonnes nouvelles. Elia se voit escorté par une intelligence artificielle de nouvelle génération. Cette mission en Australie remet Elia sur la piste de sa sœur Mana, enlevée par le Propater.

Dans ce tome 11, plus qu’un fiasco l’arrestation de Pulsado et Eldritch est un carnage. Car la police péruvienne a plongé dans le linge sale des services secrets du Propater que doit rejoindre incessamment sous peu le Pérou.

Cela oblige Miriam Arona et Elijah Ballard à continuer leur enquête en Australie, autrement dit sur le territoire du Propater. Et Elijah est victime d’un attentat aérien avant même d’arriver à destination grâce… Et il ne s’en sort que grâce à Retia la clone de Mâyâ qu’il avait subtilisée au Nomad dans le premier acte de la série…​

L’esprit a besoin d’un corps dans lequel habiter. Un être doué de raison est incomplet s’il n’a que la connaissance sans l’expérience.

C’est pas mal du tout, mais les transitions sont inexistantes et les explications manquent. Aucun moyen de savoir pourquoi on passe du duo d’enquêteurs Miriam / Elijah au duo de chercheurs sur le colloïde, aucun moyen de sa savoir pourquoi Elijah abandonne sa quête de vengeance pour aller sauver sa sœur, aucun moyen de savoir pourquoi Mana réapparaît dans le récit aux côtés de Mâyâ après autant d’années / de tomes. D’ailleurs il est pénible ce Mâyâ : pour ou contre le colloïde donc pour ou contre l’humanité ???

L’auteur adore la métaphysique, les sciences et l’ultra violence, mais nous gratifie de scène de cartoons typiquement japonaises qui nuisent au réalisme de la série (d’autant plus que l’humour tourne presque toujours autour du cul : ce n’est pas très mature pour un auteur qui intellectualise ce sujet en postface).

note : 7/10

Alfaric

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