Ce tome 14 est encore un véritable actioner cyberpunk ! Je n’ai pas vu le temps passer malgré la densité de l’action… Car simultanément le fils essaie d’exfiltrer sa sœur et le père kidnappe le président africain, fantoche évidemment, du Propater…

Enoa Ballard et le président Kanté discutent domination et exploitation du Tiers-Monde par l’Occident plein aux as qui exploite sa propre population, mais de manière plus discrète. Le président seul rescapé du massacre de sa famille est sensible aux arguments de son kidnappeur, qui ne connaît que trop bien le cycle infernal crises, famines, génocides sur fond de peur et d’ignorance…

La conception occidentale de la « richesse » n’est fondée que sur les discriminations et sur l’exploitation.

Elijah Ballard fait tout pour tirer sa sœur mana des griffes du Propater, quitte à utiliser Retia comme leurre. Il faut sans cesse bouger pour ne pas se faire repérer, alors que Sophia et Leynman doivent neutraliser les nano-drones tueurs en temps imparti. Mais avec l’enlèvement du président Kanté, Mana n’a plus aucune valeur comme moyen de pression. C’est donc tout naturellement que le Propater envoie une équipe de nettoyeurs abréger les choses et que Sophia fait face à l’un de ses enfants devenu tueur à gages…

Deuxième tome passionnant où il n’y a rien à redire. Si toute la série avait de ce niveau depuis le début, cela aurait été une tuerie. Dans tous les cas, c’était sympa de voir Kenji Asai passer de petit frère à grand frère : ce qu’il s’est passé en Chine avec les combattants de la liberté ouzbeks l’a fait évoluer…

note : 8,5/10

Alfaric