Tommy Ohtsuka

Hawkwood, tome 8

Manga historique
Publié le 5 avril 2017 chez Bamboo édition

26 août 1346. Sur le champ de bataille de Crécy gît une montagne de cadavres. Les flèches décochées par les arcs longs anglais ont stoppé net l’assaut de la cavalerie française.
La vue de ce spectacle macabre, fruit d’une stratégie imaginée par le roi Edouard III en total désaccord avec les règles de la chevalerie, inspire à chacun des réflexions différentes : le prince noir et Hawkwood ont eux aussi leur opinion…

L’auteur avait prévu de traiter la Bataille de Crécy en 3 tomes, mais les dieux de l’édition en on décidé autrement : c’est tout à l’honneur du mangaka de terminer la bataille et la série dans ce tome 8 sans rien bâcler, ce qui n’était pas gagné hein !
La stratégie d’Edouard III marche à fond car c’est forcés de répondre à ses provocation que Jean de Bohême et Charles d’Alençon charge la colline de Crécy sous les flèches ennemis, les archers long anglais se faisant un plaisir de faire un carton… Arrivé sur les lieux, Philippe VI obligé de jette aux orties sa stratégie d’attente n’a d’autre choix que de leur embrayer le pas quitte à sacrifier jusqu’au dernier chevalier ! Et la témérité de ces derniers n’a d’égal que leur stupidité : c’est une boucherie sans nom, et les Français sont obligés de faire se retirer… Dans le camp anglais c’est l’exultation : aux chevaliers qui n’ont fait qu’achever les blessés la gloire, aux mercenaires qui ont fait tout le boulot l’or. Et les réflexions vont bon train dans un camp comme dans l’autre : si l’âge des chevaliers, celui des mercenaires n’est pas encore arrivé ! Celui qui cogite le plus est le Prince Noir qui est célébré pour avoir défait le champion adverse, à savoir Raoul Lorrain, qui en réalité s’est fait tuer d’un coup dans le dos par Hawkwood alors qu’il allait lui faire la peau… A la prise de Calais, il offre l’anoblissement à Hawkwood, avec richesses, terres et titres à la clé, mais celui-ci préfère gagner l’Italie construire l’ère des mercenaires (en se remplissant les poches au passage dans les mille et un conflits de succession résultant de la débâcle de Crécy ^^).

Au fond, qu’importe d’où ils viennent, les mercenaires se ressemblent tous. Donne-leur de quoi manger, se défouler, un peu d’argent en prime et ils s’entendront avec le monde entier !

Le manga se termine ici est c’est bien dommage car il est autant instructif que sympathique, et je gage qu’avec plus de tomes l’auteur aurait pu développer toute la galerie des personnages secondaires, tant alliés qu’ennemis… Si vous voulez connaître le destin de la Compagnie Blanche du Corbeau, il vous faudra donc passer aux romans sur le sujet de Sir Arthur Conan Doyle, de Marion Polk Angellotti, d’Hubert Cole et de Gordon Dickson ! (ou éventuellement de Glen Cook qui s’est largement inspiré d’Hawkwood et de ses compagnons pour réaliser sa saga fantasy de « La Compagnie Noire » ^^)

note : 7/10

Alfaric

Parce que notre avis n’est pas le seul qui vaille, quelle note mettriez-vous à cet ouvrage ?

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