Prendre le pouvoir c’est bien, mais le conserver c’est mieux !
Dans ce tome 7 après le père qui a péri dans l’incendie d’un temple fortifié, voici que c’est le fils aîné qui périt dans l’incendie d’un temple fortifié. Les corps sont introuvables car méconnaissables, mais leur mort est irrémédiable…

L’Est est sécurisé car l’armée Oda est en guerre avec le Clan Hojo et parce que Ieyasu Tokugawa a transformé sa fuite éperdue dans les montagnes en retraite organisée et préparée à l’avance pour regagner tranquillement son fief et lever des renforts.

Le centre est sécurisé car Akechi Mitsuhide sème la zizanie entre les généraux qui devait envahir l’Île de Shikiku pour châtier le Clan Chokosabe, et coupe les ponts entre la capitale et les châteaux du Lac Biwako quitte à les reconstruire aussitôt une fois assurée de leur alliance ou de leur reddition.​

La victoire est chose qui se construit…

C’est à l’Ouest que les choses se corsent car les 40000 soldats commandés par Hashiba Hideyoshi devaient être occupés par la guerre avec le Clan Mori, mais le fourbe renard a corrompu le diplomate mori pour obtenir une paix en sa faveur dans le dos de son seigneur. Il fait volte-face pour regagner la capitale, faisant courir le bruit que Nobunaga et son fils aîné son toujours en vie, et falsifiant la date de son départ pour qu’on ne sache pas qu’il était au courant de tous les événements avant même qu’ils ne surviennent…

La confrontation est inévitable entre les deux stratèges pour s’emparer de l’héritage d’Oda Nobunaga. Peut-être que c’est l’Eglise Catholique qui va faire pencher la balance, mais la papauté préfère un faucon envahissant la Chine qu’une colombe pacifiant le Japon. Suite et fin au prochain tome de cet excellent docu-fiction ?

note : 8,5/10

Alfaric