Yasuhisa Hara
(scénario & dessin)

Kingdom, tome 9

Manga, histoire / antiquité
Publié en VF le 07 décembre 2018 chez Meian
Publié en VO depuis 2006 par la Shueisha dans le Shuukan Young Jump (« キングダム »)

Derrière la tentative d’assassinat et les tueurs déployés dans le palais royal, se trouve un homme bien connu d’Ei Sei. Mais quelle pouvait être la motivation de Kyoukai pour rallier ces groupes d’assassins ? Cette question demeure sans réponse alors que le plus grand ennemi du royaume de Qin s’apprête enfin à se dévoiler…!!

Le chancelier Ryo Fui veut toujours devenir calife à la place du calife. Donc il relance une tentative d’assassinat contre le roi en puisant dans sa fortune personnelle qui semble inépuisable…
Entre Ei Sei et ses exécuteurs, il n’y a plus que Shin. Et le Shiyû revendique la préséance pour prendre la tête du souverain de Qin.

Sauf qu’il retient ses coups parce qu’il n’a pas envie de tuer Shin son ancien compagnon d’arme, et que Shin connaît son point faible grâce à leurs anciens compagnons d’armes. Quand débarque le Clan Goma, ils doivent faire alliance et Shin doit tenir 30 secondes pour que le Shiyû puisse déclencher sa technique ultime ! Plus shonen nekketsu tu meurs, et le miracle a lieu !!!​

Il ne peut en rester qu’une. C’est la règle.

Ensuite on a droit à un gros droit de quota de flashbacks où nous découvrons comment Kyoukai est devenue le Shiyû. Ou tout du moins, comment elle se fait passer pour le Shiyû pour mieux exercer sa vengeance. Car autrefois Kai voulait se sacrifier pour sa sœur Shô, mais Shô lui a grillé la politesse en voulant se sacrifier pour Kai. Peine perdue, les participantes d’un rite cruel où il ne peut en rester qu’une avaient décidé contre les règles de se liguer contre la grande sœur et la petite sœur…

Ces clans ancestraux qui font s’affronter à morts leurs élèves en espérant que la plus inhumaine d’entre elles s’approchera de la perfection, on n’est quand même pas loin du management de le terreur pratiqué par les régimes totalitaires et des entreprises dont on taira le nom pour ne pas leur faire de publicité. Parce qu’imposer des règles inhumaines pour ne pas les respecter dès qu’il a du pouvoir et du pognon à la clé, histoire de promouvoir l’efficacité, c’est carrément cela. Franchement Norihiro Yagi aurait prêté son Claymore à Buronson et Tetsuo Hara, les auteurs de la saga culte Hokuto no Ken, pas sûr que le résultat aurait été très différent du travail de Yasuhisa Hara. Les vrais savent : je ne saurais faire meilleur compliment à l’auteur…

note : 8,5/10

Alfaric

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