Encore un tome de transition, mais quel tome de transition !

Dans un 1er temps, Riboku met la première phase de son plan en application en mettant l’État voisin de Yan. Gekishin héritier du légendaire Gaguki, stratège de génie, guerrier d’exception et sauveur de son peuple. Il n’y a guère de suspens puisqu’après avoir manipulés « les chats vénéneux » et les « chiens vénéneux » de l’État de Yan, Riboku dégaine au premier souci son Houken l’Invincible, ersatz de Zodd l’Immortel qui s’amuse à faucher des arbres avec sa hallebarde…

Dans un 2e temps, l’unité Hi Shin est en faction à la frontière du Royaume de Chu et fait connaissance avec les très arrogantes jeunes pousses adverses. Plus que le calme avant la tempête, c’est du pur foreshadowing, surtout quand Shin surprend une entrevue entre le chancelier de Zhao et le chancelier de Chu, et les commandants Kanou et Rokyuomi du général Tou lui indique que ce n’est que le début de grandes manœuvres…

En temps de guerre, il n’y a rien de plus important que des informations.

Dans un 3e temps, l’unité Hi Shin tombe sur un massacre perpétré par les soldats du Royaume de Han. C’est c’est ainsi qu’il découvre le micro-État de Jo, plaque tournante du trafic d’information puni par l’un de ses prétendus protecteurs. Il n’y a pas, il n’y a jamais eu, et il n’y aura jamais d’États protecteurs et d’États protégés, il n’y a « ceux qui se croient tout » et « ceux qui se ne seraient rien » (macron copyright), et plus personne ne croit au fameux « parapluie américain » à part les pseudo-élites stipendiées…

Dans un 4e temps, les intrigues et les complots reprennent de plus belles. Ryu Fui s’octroie unilatéralement titre spécial de « Grand Chancelier », donc son homme de main Souheikun devient Ministre de Droite et Shôbunkun devient Ministre de Gauche. Cela oblige Ei Sei à libérer son demi-frère pour l’utiliser lui et ses réseaux pour contrer l’influence grandissante du capitaliste apatride prêt à tout et au reste pour le pouvoir et l’argent. Mais Ryo Fui a déjà fortifié sa position en fournissant à son ancienne amante, la reine-mère maîtresse du harem, un prostitué fortement membré pour s’assurer de sa fidélité… Mais pendant ce temps Ei Sei et Koup attendent un heureux événement. Comme je

PS: c’est juste dommage que comme dans les tomes précédents et comme dans les tomes suivants on use et on abuse de la catchphrase « ça faisait longtemps hein ! » pour signaler l’écoulement du temps…

note : 8/10

Alfaric