Après de nombreux rebondissements, Kuroko réussit finalement à prendre le dessus dans le duel stratégique qui l’opposait à Seiroku. Grâce à elle, Naoe parvint à briser le sabre kitetsu de ce dernier et ainsi redonner leurs pleines capacités à l’unité d’élite. De nouveau capable de rompre les cornes du kishin Yamata no Orochi, l’alliance Uesugi doit maintenant terrasser les trois Chiens Noirs qui barrent leur route. Le plan de récupération de l’Île d’Awaji entre dans sa phase finale !
Un tome 10 bien fait. Les stratégies de Kuroko Usami ont fonctionné, et le kaijû de l’Île d’Awaji a vidé ses réserves d’énergie alors même que les membres de la Garde Noire du Clan Uesugi retrouvent leurs pouvoirs juste avant de courir sus aux cornes du kishin Yamata no Orochi, et que les hommes du Clan Takeda débarquent par surprise au meilleur endroit pour prendre l’ennemi en tenaille…
Sauf que ça, c’est sur le papier. Pour vaincre, il faut d’abord se débarrasser des Chiens Noirs au service des démons juste pour être dans le camp des vainqueurs et donner libre cours à tous leurs bas instincts. Et comme dans tout shonen nekketsu qui se respecte pour cela va régler en duel à mort : Kanetatsu Naoe vs Serioku Inukawa, Naotora Takeda vs Shirô Inukai, et Musashi vs Yataro Inuda !!! (et comme dans la tradition chacun des héros a un compte personnel à régler avec le vilain qui lui a été attribué)
Les faibles ont la vie dure !
D’un côté on a les gentils transformés en super-héros qui agissent comme dans Hokuto no Ken, Dragon Ball Z ou Saint Seiya. A savoir rien ne peut arrêter la force de l’espoir et de l’amitié, et qu’avec des efforts et de la bonne volonté on peut de tout triompher…
D’un autre côté on a les méchants transformés en super-vilains dotés de super-pouvoirs plus chelous les uns que les autres qui défient les lois de la physique, et qui agissent comme les tueurs sadiques et psychopathes de JoJo’s Bizarre Adventure en humiliant, torturant et mutilant leurs adversaires jugés inférieurs à leur propre grandeur (« ceux qui sont tout » et « ceux qui ne sont rien », on connaît bien le refrain suprématiste du reagano-thatchéro-macronisme)…
Si on ajoute les explications sur le tôki qui ressemblent à celles sur le nen, on suit carrément les traces du Hunter X Hunter de Yoshihiro Togashi… Toujours est-il qu’au bout du bout tout repose sur les épaules du héros orphelin qui va devoir affronter une victime devenue bourreau !
PS : les éditions Pika ont la triste réputation de radiner sur la qualité du papier, et ici avec un tome aux pages prématurément jaunies on se croirait presque revenu à la triste époque des éditions J’ai Lu ! Attention Carton Jaune !!!
note : 7,5/10
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