Shotaro a pris la tête d’un nouveau bataillon, le Bansatsutai, et s’est vu confier une périlleuse mission : aller tuer Shinsaku Takasugi en plein cœur du domaine de Choshu. La situation se complique encore davantage lorsque ses compagnons et lui se retrouvent face à d’étranges guerrier entièrement dévoués à la cause de leur ennemi juré, Rugi…
Dans ce tome 17, les guerriers d’Aïzu du bataillon Bansatsutai font face aux soldats de Rugi de l’armée Byakushinkyo. Non seulement ils sont inférieurs en nombre, mais en plus ils ne peuvent pas compter sur les renforts du Bakufu taillées en pièces par Shinsaku Takasugi. le piège se referme donc sur les loyalistes envoyés mater les rebelles de Choshu, et certains choisissent la fuite pour éviter le combat, d’autres choisissent la retraite pour éviter la bataille, mais tous doivent affronter la mort et le déshonneur…
– Moi, je me demande quelle est la chose la plus puissante au monde…
– Je l’ignore… Qu’est-ce que cela peut-bien être ?
– Eh ben… Et si c’étaient les femmes ?
– Tu crois ?
– Elles sont telle une rivière profonde… Et nous, les hommes, ne sommes que de petits poissons qui nagent dedans.
Derrière l’apologie des valeurs bushido, l’auteur dénonce les affres de la guerre à travers les heurs et malheurs des personnages principaux, de personnages secondaires ou de parfaits figurants. C’est à la fois puissant et pesant, avec des chapitres noirs et violents.
La seconde moitié du tome est plus calme, mélancolique voire contemplative. Mais toute aussi pesante, voire morbide. Les frères Yukimura veulent atteindre leur objectif malgré leur échec militaire, et se lancent dans une mission suicide pour tuer Shinsaku Takasugi qui mourant affronte la phase finale de la tuberculose…
C’est encore une fois réussi du point de vue scénaristique comme du point de vue graphique, comme tout ce qui a précédé et sans doute tout ce qui suit dans cette série à déconseiller aux âmes sensible car sans concession.
note : 8+/10
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