​Dans ce tome 11, Zeus veut précipiter les choses en envoyant avant l’heure Bouddha combattre dans l’arène. Il veut que le sauveur de l’humanité soit son fossoyeur pour que meurent leurs derniers espoirs dès l’affrontement suivant. Sauf que les auteurs ont présenté depuis le début de la série Bouddha comme un franc-tireur plus excentrique tu meurs, limite une racaille cultivant le baroque.

ATTENTION SPOILERS On se doutait bien qu’il n’allait pas obéir aux ordres de qui que se soit, donc ô surprise il change de camp au tout dernier moment et ce sont les dieux asiatiques du bonheur qui fusionnent pour devenir Zerofuku le dieu originel du bonheur devenu par envie et jalousie le dieu du malheur ! FIN SPOILER

Le bonheur ne se donne pas ! C’est quelque chose qu’on doit trouver soi-même !

Le droit de quota de flashbacks oppose donc deux conceptions du bonheur donc deux conceptions de la vie et de l’existence pour un tome 11 de transition très philosophique donc, loin du 100% bourrinisme dénoncé par certains lecteurs et par certaines lectrices…

Car si Zerofuku prône la suppression de tous les malheurs pour atteindre le bonheur, Bouddha lui prône l’acceptation des malheurs pour les transformer un jour en bonheur (avec des limites quand mêmes hein, Bouddha n’est pas sadomasochiste pour lui-même ou pour les autres). Car le malheur est non seulement inévitable mais consubstantiel au bonheur, car sans ténèbres il n’y a pas de lumière…

PS : Jack l’Eventreur aurait-il changé, lui qui vient en aide à Göll en souvenir d’Héraclès ?

note : 7,5/10

Alfaric