Parfois toute la force du monde ne sert à rien… ou pas… Tous les super-héros réunis au Sky Egg donnent le meilleur d’eux-mêmes en pure perte, mais Naomasoa Tsukauchi supplie son ami All Might de sauver les sauver les innocents, car sa sœur compte parmi eux… Et le super-vilain terroriste à beau revenir à la charge encore et encore, il ne peut rien contre le champion des Forces du Bien !!!

Ensuite le scénario change son fusil d’épaule, mais le résultat est intéressant…
Knuckle Duster nous avait été dépeint comme un père de famille démissionnaire rappelé à la réalité quand sa famille a été victime d’un super-vilain. C’est sans aucun super-pouvoir qu’il promettait à sa femme mourante de retrouver leur fille embrigadée par un voleur de corps parasite. Dans cette optique le tome 4 était fantastique, avec son passage de témoin au boloss Koichi bogosse qui s’ignore…
Visiblement son retrait a été boudé par le public, et c’est ainsi qu’il revient sur le devant de la scène avec un background différent. Car nous apprenons dans ce tome 8 que Knuckle Duster a autrefois été O’Clock un super-héros de premier plan victime de All for One. C’est en toute connaissance de cause qu’il affronte celui qui a hérité de son pouvoir qu’il connaît mieux que personne, et comme dans le tome 4 nous assistons à un duel au sommet entre un « super » qui utilise sa force et un « normal » qui utilise son intelligence. Mais pour ne rien gâcher il s’initie un triangle super intéressant entre celui qui se pose en héritier d’O’Clock donc de Knuckle Duster dans le camp des vilains et qui n’a sans doute rien d’humain, et Koichi qui dans le camp du bien ne demande rien mais agit comme successeur de Knuck Duster donc comme successeur d’O’Clock. Qui du super-vilain arrogant et du super-héros modeste deviendra le véritable successeur de l’ancien n°2 du monde super-héroïque ??? (on t’a reconnu Flash !)

Tout le monde n’est pas All Might… Il y a des limites à ce que peut faire un seul homme !

La 2e moitié du tome est clairement un écho de la série mère. Car dans celle-ci Eraser Head décide de faire de Hitoshi Shinso son successeur, alors qu’ici c’est en mode flashback qu’on montre sa difficile accession au rang de super-héros…

On nous montre un triangle amoureux formé par Eraser Head plus renfermé que jamais, Midnight plus délurée que jamais (on dirait Jubilee des X-Men en mode exhibitionniste), et Oboro Shirakumo qui avec son bâton et son nuage magique est un parodie du Roi Singe (remember Goku de Dragon Ball). Au final, ni le pessimiste ni l’optimiste ne savent comment prendre soin d’un chaton errant, et finalement c’est Midnight qui hérite de l’animal abandonné. C’est ce qui les lie, et c’est ainsi que tous trois deviennent les stagiaires de Sa Majesté Purple, parodie de Prince comme comme Josuke Higashikata et Giorno Giovanna dans la saga JoJo’s Bizarre Adventure. Les trois se tirent mutuellement vers le haut, jusqu’au jour où frappés par le destin les trois mousquetaires ne deviennent plus que deux et que leur mentor les quittent pour toujours…

Les dieux sont joueurs, les dieux sont cruels (et c’est pour cela que je bien content d’être athée) : c’est presque les larmes aux yeux que j’écris « To Be Continued »…

note : 7+/10

Alfaric