Arvid Nelson (scénario)
Will Conrad (dessin)
d’après R.E. Howard

Kull : Le Royaume des Chimères

Comics, fantasy / heroic fantasy
Publié en VF le 19 mai 2010 chez Panini Comics
Publié en VO le 14 octobre 2009 chez Dark Horse (« Kull Volume 1: The Shadow Kingdom » / Kull #1-6 )

Kull, l’exilé d’Atlantis, le roi de Valusie, le libérateur des tyrans, est un barbare. En lutte pour sauver son nouveau royaume, il devra contrer le plan diabolique ourdi par les adeptes du Grand Serpent. Découvrez dans cet album les secrets les plus obscurs de Valusie.

Le scénariste Arvid Nelson, bien connu pour la série Rex Mundi, et le dessinateur Will Conrad, mettent en image Kull le prédécesseur de Conan le barbare, tous les deux créés par le pionner de la Fantasy R.E. Howard trop tôt disparu car s’étant suicidé en 1936 à l’âge de 30 ans seulement…

A l’âge thurien, Kull est porté au trône de Valusie par un coup d’État réunissant la bourgeoisie blasée et le peuple rebelle. Mais il a fort à fort à faire avec ses nouveaux collègues et ses soutiens aristocratiques qui voient d’un très mauvais œil le prolétaire parvenu qui pourrait constituer un fort mauvais exemple pour leurs sujets… (Qu’ils aillent tous se faire foutre : liberté, égalité, fraternité ou la mort !)
Dans la 1ère partie, confronté aux affres du pouvoir, il est averti par l’ambassadeur picte Ka-nu d’un imminent complot contre sa personne… Rejoint au cœur de la nuit par Brule l’homme de confiance de Ka-nu, les deux hommes déjouent les pièges des doppelgängers ophidiens envoyés par les illuminatis du peuple des hommes-serpents…
Dans la 2e partie, Kull entreprend de sauver Ka-nu du grand-prêtre de Set qui l’accuse de sacrilège. Brule se charge de voler le joyau de Set, pour innocenter son ambassadeur accusé de vol…

Kull. Banni de l’Atlantide… Roi de Valusie… Tueur… Vil parvenu. Dans un tourbillon de glaives, Kull a saisi la couronne de topazes de la Valusie ruinée. Tous, dans le royaume de pourpre, premier des sept empires, ont juré fidélité au barbare, leur nouveau souverain. Hors un homme.

J’ai été plutôt agréablement surpris, moins par l’histoire ou par l’univers antiquo-fantastique plein de centaures démons ou de harpies sorcière que par les graphismes qui en s’éloignant peu ou prou du cahier des charges du Comics Authority Code apporte du dynamisme voire de l’héroïsme au récit. Mais tout n’est pas réussi pour autant :
– pourquoi avoir remplacé le guerrier picte par un culturiste afro-américain ? pour remplir les quotas ethniques ???
– les hommes-serpents ressemblent à des hommes-rats… c’est d’autant plus débile que ce n’est pas le cas dans la deuxième partie du récit !
– quelle que soit la bonne volonté des auteurs, on reste bien en deçà de l’œuvre originale qui misait sur une ambiance faisant la part belle la paranoïa… limite Les Envahisseurs version fantasy !

On en est resté là en France, mais les éditeurs anglo-saxons qui eux ont oubliés d’être cons ont poursuivi l’aventure sur quelques mini-séries…

note : 6,5/10

Alfaric

Parce que notre avis n’est pas le seul qui vaille, quelle note mettriez-vous à cet ouvrage ?

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