Dans ce tome 13, l’auteur change totalement son fusil d’épaule. On passe d’un récit d’aventure arcanepunk avec les intrigues du monde d’en bas (les 13 peuples) et les intrigues du monde d’en haute (les villes flottantes), à un récit post-apocalyptique avec voyages dans le temps et paradoxes spatiotemporels (remember l’Arc des Cyborgs dans Dragon Ball)…

Je suis obligé de spoiler un peu : le monde a été détruit, seules les cités volantes humaines ont survécu au désastre, et elles se sont aperçues qu’elles avaient fait un bond de 10 ans en arrière. Et plutôt que de collaborer pour éviter la catastrophe, elles sont on rivalité les unes avec les autres. C’est ainsi qu’on assiste à la fin de la cité de Gyga et à l’attaque de la cité d’Ariadne par le boss de fin, l’Empereur Barbarosse revenu d’entre les morts dont on nous explique les origines métisses et la manière dont il a génocidé des Mien-Sis et qu’il a maudit les Taur-Cens.​

Quand on frappe sous le coup de l’émotion, on se crée souvent ses plus grands regrets.

​Les héros de la cité d’Ariadne font taire leurs dissensions et font front commun pour affronter les Ragnaroks, les nouveaux soldats détenteurs de photon qui viennent en éclaireur annexer ou détruire la cité. Sauf que l’un des héros de la cité d’Ariadne est un traître qui travaille pour Barbarosse…

Virage à 180° pour un tome 100% révélations de ouf. Il va falloir bien gérer cela à moins que le mangaka ne soit pris par le temps et n’accélère volontairement son récit. Car j’ai déjà repéré quelque petites incohérences des familles entre les tomes précédents et celui-ci…

note : 7,5/10

Alfaric