Dans ce tome 3 le gros cliffhanger du tome 2 se résout rapidement par quelques péripéties pulpiennes au Château du Haut-Kœnigsbourg…
Donc les autorités sont se plient aux quatre volontés des Artilleuses qui ont sauvé leurs miches. Mais Drexler agent prussien ne désarme pas, d’autant plus qu’on a parmi le dramatis personnae un personnage qui s’est fait passer pour une victime pour mieux attirer sa propre victime dans son piège…

C’est ainsi que Méliane Reine d’Outremonde envoie sur terre l’ambassadeur Laethian pour mettre fin à ces histoires de sigillaires qui apportent plus de mal que de bien au Royaume d’Outremonde. Et c’est donc tout naturellement qu’il tombe immédiatement sur son frère en exil Elendir, alias Grassini qui le capture pour l’amener en Prusse. Donc grosso modo on retourne à la case départ de ce tome avec un course contre la montre et un combat sur un train prussien… Pierre Pevel adore la saga Indiana Jones, mais à user et abuser des mêmes trucs et astuces ça finit quand même par se voir !

– Je ne perds jamais parce que je triche…
– Vous trichez. Moi, j’improvise.

​ATTENTIONS SPOILERS Au final tout le monde s’est battu pour obtenir une fausse bague, mais personne ne devait s’apercevoir qu’il s’agissait d’une fausse bague sinon la Reine Méliane aurait perdu la face, surtout face aux dragons rebelles de la faction Eridan ! FIN SPOILERS

Etienne Willem lâche du lest les onomatopées et les graphismes gagnent ainsi en qualité. Les couleurs de Tanja Wenisch sont toujours aussi sympathiques. Sauf que Pierre Pevel aussi cool et fun soit-il n’arrive toujours pas à dépasser son plafond de verre, et qu’on retombe dans un foreshadowing plein d’intrigues et de complots draconiques qui ne sont là que pour lire la suite. Mais est-ce qu’il y aura une suite ?

note : 6+/10

Alfaric