Ryo Mizuno (scénario)
Akihiro Yamada (dessin)

Les Chroniques de la Guerre de Lodoss :

La Dame de Falis, tome 2

Manga, fantasy / heroic fantasy 
Publié en VF en juin 2005 chez CARABAS
Publié en VO en 1994 par Kadokawa Shoten (« Lodoss to Senki : Falis no Seijo / ロードス島戦記 ファリスの聖女 »)

Sur l’île de Lodoss, la Reine des Démons a été ressuscitée et ses troupes se déchaînent. Six héros unissent leurs forces et tentent de la renvoyer d’où elle vient avant que les habitants ne soient complètement à sa merci.

Dans le tome 1, tout partait du Royaume de Moss : l’invocation démoniaque libérant le méchant millénaire, les investigations de Flaus la Jeanne d’Arc médiévale-fantastique qui rassemblait autour d’elle une véritable communauté heroic fantasy, les efforts du Roi de Valis pour bâtir une Grande Alliance pour mettre un terme aux guerres sans fin de l’île maudit de Lodoss, la quête des paysans Feylo, Rick et Jacob officiant peu ou prou comme les hobbits de JRR Tolkien dans Le Seigneur des Anneaux. D’ailleurs ce tome remplit un peu l’espace laissé vide entre Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux, car les héros enquêtant pour le compte des puissants avec le méchant multipliant les fausses pistes pour cacher son identité et sa puissance le plus longtemps possible jusqu’à la bataille de la Forêt du Souvenir, c’est un peu Gandalf démasquant Sauron à Dol Guldur (les vrais savent) !

Le début de ce tome 2 est un peu confus. D’un côté on s’attarde sur les tractations diplomatiques entre le Prince Mycen (quel excellent seigneur, si seulement si vassaux en étaient dignes) et l’ambassadeur de Valis Murdoch le Sans Peur (quel excellent vassal, si seulement son seigneur en était digne), qui sous le patronage du Roi Dragon aux écailles d’or veulent sceller une Grande Alliance contre le méchant millénaire. Mais d’un autre côté on passe assez rapidement sur le périple de Flaus et Beld à Marmo, la première voulant délivrer le second de la malédiction lancé par la déesse de la folie lors de leur première confrontation contre le méchant millénaire…

Chacun d’entre nous combat sa propre peur.

Au final toutes les nations et toutes les factions participent à la gigantesque partie de Dungeon Crawler où Elfes, Nains et Humains guidés par Frepe l’ancien Roi d’Acier comptent bien mettre fin aux méfaits du boss de fin. Entre pièges, monstres errants, et commandos suicides envoyés par l’ennemi nos héros ont fort à faire, et les certitudes de Flaus sont mises à rude épreuve.

Alors certes le Malin ne cesse d’essayer de l’attirer vers le Côté Obscur, car elle constitue pour lui la principale menace à abattre. Mais au fil de sa quête Flaus ne voit plus tant de différences que cela entre les peuples de la lumière et les créatures des ténèbres, car les uns comme les autres luttent avant toute chose pour leur propre survie avant d’être capables du meilleur comme du pire… Ils étaient sept pour empêcher la fin du monde, et au cœur de la folie personne ne peut empêcher Flaus de déclencher « l’Ultime Dragon » (Saint Seiya : les vrais savent)…

La victoire est acquise, mais à quel prix ? Privés de leur lumière, Beld et Fawn n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Héritiers orphelins de la Jeanne d’Arc médiévale-fantastique, ils vont chacun suivre une voie différente pour unifier l’Île de Lodoss avant de se combattre mutuellement jusqu’à la mort. Les dieux sont joueurs, les dieux sont cruels, et c’est pour cela que je suis bien content d’être athée…

Mais ceci est autre histoire, et en épilogue Deedit chante les heurs et malheurs des héros d’antan avant d’être rejointe par un jeune paladin humain prénommé Parn. La Guerre des Héros va commencer, et le monde de Forcéria ne sera plus jamais le même : To Be Continued, Oh Yeah !!!

note : 8-/10

Alfaric

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