​Un tome plus calme que le précédent une fois passé le duel entre Shotaro et Takasugi, où on peut être défait sans forcément perdre la vie…

Il y a pas mal de relationship drama entre intrigues et complots :
– d’un côté on a Maître Rugi qui a un pied dans tous les camps et qui compte bien être la future éminence grise du Japon Impérial appelé à devenir totalitaire puisque dirigé par des gens se moquant de la vie humaine
– d’un autre côté Toshizô Hijikata qui faire le ménage dans l’armée des rônins pour créer une unité d’élite basée sur la méritocratie capable de sauvegarder voire de sauver le Bakufu
(Pour rappel, Toshizô Hijikata se battit jusqu’à la mort avec les soldats français pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité lors des derniers jours de la République d’Ezzo face aux apprentis sorciers totalitaires et aux soldats anglo-saxons)

Dans les veines des Japonais, le bushido coule à flots.

En interlude on a le jeune prince des Îles Ryû-Kyû en exil à Kyûshû qui prédit que le Clan Satsuma va faire basculer le rapport de force entre les partisans de l’Empereur et les partisans du Bakufu quand le dénommé Kichinsuke partira pour Kyoto… Il faut dire que les choses s’enveniment rapidement depuis la guerre « anglo-satsuma » !

En conclusion Shotaro essaie désespérément d’empêcher une jeune recrue d’entrer dans l’armée d’Aïzu car il le pense trop faible pour survivre à la guerre de l’ombre et à la guerre tout court. C’est là qu’il se demande pourquoi les forts qui se gargarisent du bushido envoient toujours les faibles au casse-pipe à leur place. To Be Continued !

Et c’est toujours beau, toujours aussi bon, même quand il ne se passe pas grand-chose…

note : 8/10

Alfaric