Dans ce tome 13, Eraser Head est toujours à la poursuite de Koichi. Mais pendant ce temps Numéro 6, prototype de « High End », test le programme « Anonymous » à Naruhata. Il s’agit de nouvelles méthodes de terrorisme à l’époque super-héroïque utilisant des brainless bombes vivantes se coordonnant par télépathie…
Etape 1 : éteindre la lumière
Etape 2 : couper les communications
Etape 3 : stresser les gens avec des actes de vandalisme gratuit
Etape 4 : faire exploser les « anonymous » là où il y a le plus de monde

Au cœur de la folie Numéro 6 bascule dans la schizophrénie la plus totale (il est persuadé d’être conseillé et évalué par O’Clock qui n’existe plus puisque qu’on a volé son pouvoir pour le lui donner). Et pendant qu’il met le plan « Anonymous » à exécution, il suit ses propres projets personnels : tuer Koichi, parce qu’il est persuadé qu’il prend la lumière qui devrait lui revenir, récupérer Pop morte ou vive, parce qu’il est persuadé qu’elle lui appartient corps et âme…​

C’est compliqué de bien prendre en compte l’aspect psychologique dans les paramètres.

Mais Koichi se propose comme cible prioritaire et les choses se corsent pour les deux adversaires : plus Numéro 6 affinent ses techniques plus Koichi développe ses pouvoirs. Trop bon par nature il joue la défensive, mais il n’est plus très loin d’égaler les véritables super-héros. D’ailleurs quand Eraser Head lui ordonne de fuir le quartier pour prévenir All Might, il rebrousse chemin pour faire ce qu’All Might aurait fait sans attendre que la cavalerie soit là…

Les dessins de BETTEN COURT ne sont pas top, mais il donne tout ce qu’il a dans le ventre. Par contre c’est aussi bien voire mieux scénarisé par Hideyuki Furuhashi que par Kohei Horikoshi. To Be Continued donc !

note : 7,5/10

Alfaric