Didier Graffet avec Xavier Mauméjean

Effluvium

Beau-livre, science-fiction / steampunk / uchronie
Publié le 10 avril 2019 chez Bragelonne

À la fois peintre, graphiste, architecte et designer, Didier Graffet couche depuis plus de 20 ans ses visions sur toiles grand format. Nourri à Jules Verne, aux récits d’aventure et d’imaginaire, ainsi qu’aux diverses expéditions visant à défier les lois de la gravité, il crée des images qui sont autant d’invitations au voyage. Effluvium, titre inventé pour l’occasion, embrasse tout un pan de l’histoire alternative de l’Homme et de la machine, faite de vapeur, de dorure et d’acier. Ce recueil propose une sélection d’une quarantaine de reproductions parmi les plus belles réalisations de Didier Graffet au cours de ces dix dernières années. Exaltées par le verbe de Xavier Mauméjean, elles prennent une consistance historique et une dimension légendaire. Cet album grand format de 112 pages invite à un voyage dans le temps, dans l’espace marin, aérien, souterrain, et explore les plus belles extravagances de l’Humanité.

Effluvium est un beau-livre réalisé pat les éditions Bragelonne dans lequel le graphiste Didier Graffet et l’auteur Xavier Mauméjean collaborent de nouveau pour donner ses lettres de noblesses au steampunk français. Je ne vois pas trop l’intérêt de faire démarrer l’uchronie rétrofuturiste avec Hiéron d’Alexandrie dans l’Antiquité pour se retrouver avec un énième XIXe siècle à vapeur avec l’Angleterre et Londres, la France et Paris, les États-Unis et New-York, la Russie et Moscou dans à peu près les mêmes situations qu’IRL et avec les mêmes thématiques qu’IRL… Mais qu’importe on est là pour les dessins, et quels dessins !

La Dynamo Rouge. Conçue par l’urbaniste Gueorgui Kroutikov, la cité volante plane au-dessus de la steppe. Elle incarne l’idéal soviétique, technique et social, qui libère le travailleurs de la pesanteur. Depuis le ciel, tous les hommes paraissent égaux.

L’ouvrage est découpé en 4 parties (Le temps d’avant le temps, Icare la verticalité, Dédale l’horizontalité, Souvenir du futur), mais on reste dans une version 2.0 du précédent ouvrage des mêmes auteurs intitulé Steampunk : De vapeur et d’acier. Je trouve même que la nouvelle version est moins originale car assez répétitive (même si semble-t-il c’est un peu voulu) : on retrouve de pages en pages les architectures verticales et les véhicules horizontaux. Après c’est un véritable plaisir que de retrouver le travail de Didier Graffet en format A3 voire A2 accompagné des descriptions/explications de Xavier Mauméjean, et on oubliera vite fait bien fait la préface superfétatoire de Mathieu Gaborit toujours meilleurs copineur qu’auteur…

PS : c’est toujours rageant de recevoir un colis abîmé surtout quant le contenu est un beau-livre… Mais pour en avoir parlé avec tous les libraires que je connais, c’est de la faute des distributeurs qui veulent à tout prix réaliser des gains marginaux en recrutant ces sur-camionnettes / sous-camions autorisés par les sociaux-traîtres de l’Union Européenne pour contourner la législation et faire en sorte que les gros engrangent encore plus de pognon au détriment des petits : ils oublient ou il détériorent les colis SYSTÉMATIQUEMENT !!!

note : 8/10

Alfaric

Parce que notre avis n’est pas le seul qui vaille, quelle note mettriez-vous à cet ouvrage ?

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