Nicholas Eames

Wyld, tome 1 :

La Mort ou la Gloire

Roman, fantasy / heroic fantasy
Publié en VF le 16 octobre 2019 chez Bragelonne
Publié en VO le 28 juin 2016 (« The Band #1 : Kings of the Wyld »)

Clay Cooper et ses hommes étaient jadis les meilleurs des meilleurs, la bande de mercenaires la plus crainte et la plus renommée de ce côté-ci des Terres du Wyld – de véritables stars adulées de leurs fans. Pourtant leurs jours de gloire sont loin. Les redoutables guerriers se sont perdus de vue. Ils ont vieilli, se sont épaissis et ont abusé de la bouteille – pas forcément dans cet ordre, d’ailleurs.
Mais un jour, un ancien compagnon se présente à la porte de Clay et le supplie de l’aider à sauver sa fille, prisonnière d’une cité assiégée par une horde de monstres sanguinaires. Même si cela revient à se lancer dans une mission que seuls les plus braves et les plus inconscients seraient capables d’accepter. Le temps est venu de reformer le groupe… et de repartir en tournée.

A tout seigneur tout honneur : merci aux bloggeurs Pat et Apophis aux excellentes critiques de m’avoir mis sur la piste de cette série américaine écrite à l’anglaise ô combien cool et fun ! Certains on parlé de mélange entre GRR Martin et Terry Pratchett, mais en fait on est pile-poil entre David Gemmell et Simon R. Green et c’est bien mieux ainsi ! Par contre je préviens pas avance que ce qui va suivre va être truffé de piques contre la chronique une fois n’est pas coutume pisse-froide voire à côté de la plaque des prétendus connaisseurs de la Fantasy d’Elbakin.net / ten.nikable… Pourquoi avoir confié à Merwin Tonnel qui n’a jamais eu d’atomes crochus avec la fantasy classique le soin de réaliser la critique d’un titre rendant hommage à la fantasy classique : le bon sens aurait dû prévaloir, mais Elbakin.net / ten.nikable n’a jamais vraiment été riche de bon sens.

Et on se serait bien passé des sous-entendus méprisants envers les lecteurs populaires, les livres populaire et les éditeurs populaire, en rappelant qu’Elbakin.net / ten.nikable est en froid avec les éditions Bragelonne depuis que leur gourou ne travaille plus pour eux…

Tout commence avec Clay Cooper ancien héros de légende rangé, usé et fatigué (héritage David Gemmell) qui est persuadé d’avoir réussi sa reconversion en père de famille tranquille avec sa femme Ginny et sa jeune fille Tally. C’est alors que son ancien coéquipier et leader Gabe le Magnifique encore plus héros de légende que lui, et encore plus usé et encore plus fatigué que lui (héritage David Gemmell), frappe à sa porte pour le supplier de l’aider… Sa fille adolescente Rose qui a fugué s’est engagée comme mercenaire pour défendre la République de Castia contre la Horde Sauvage, et après le massacre qui s’en s’ensuivit les survivants sont désormais assiégés derrière les murailles de la capitale. Pour Clay elle est morte comme tant d’autres sur le champ de bataille, mais Gabriel soutient mordicus lui qu’elle est encore vivante et qu’il faut la secourir elle et les autres survivants de la bataille pour défendre la cause de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Pour Clay Cooper s’est juste une mission suicide, mais peut-il vraiment enterrer le dernier espoir de celui qui a tout perdu certes mais qui est aussi celui qui lui a permis de tout gagné ? Pire, peut-il abandonner à son sort celui qui naguère l’a sauvé de lui-même ?
S’ensuit une phase de recrutement pour reconstituer l’ancien groupe de Gabe et Clay, alias « Saga » le groupe d’aventuriers le plus puissant de tous les temps (ah j’adore ces histoires de groupes qui se (re)forment), et cela prend mine de rien la moitié du roman. Voici donc « le groupe d’aventuriers assez classique, sans autre trait distinctif que d’être majoritairement de gros bourrins » tel que les présentent les commissaires littéraires d’Elbakin.net / ten.nikable :
– Clay Cooper est l’archétype du héros / antihéros gemmellien, car il a toujours été tiraillé entre le souhait de mener une vie tout ce qu’il y a de plus normal et des envies de grandeur hautement tentatrices donc hautement dangereuses… S’il a toujours affiché et défendu de hautes valeurs morales, il cache une part d’ombre inavouable donc seul Gabe est au courant pour la raison qu’il celui qui lui a permis d’en sortir. Clay est l’enfant d’un père violent et d’une mère battue, et n’en pouvant plus le jour de ses 7 ans il a tué son géniteur de ses propres mains en se plaçant dans son dos pour lui admonester un coup de hache plein placé. Depuis Clay est persuadé d’être maudit, et que la violence et la malveillance de son père sont passées en lui (et ce n’est le le fantôme de Raff Lackey qui risque de le détromper). Mais il est aussi persuadé que grâce à Gabe il a changé et que Ginny et Tally lui ont apporté la rédemption qu’il a toujours souhaité… Les quitter pour sauver celui qui l’a sauver est un véritable déchirement !
– Gabe le Magnifique est entrée dans la légende à de multiples reprises, et il ignore encore à quel point ses actions ont changé le monde… Tout le monde est persuadé qu’il a tout réussi, mais lui est au contraire persuadé qu’il a tout raté : son plus grand exploit à savoir sa victoire sur l’archon druin Vespan (Feänor, qui dit Feänor ?), son mariage avec Valery l’altermondialiste qui a replongé dans la drogue après l’avoir quitté, l’éducation de sa fille Rose qui a choisi de suivre la même voie que lui au risque de sa propre vie ! Et c’est donc avec l’énergie du désespoir qu’un père est prêt à tout pour sauver sa fille, qui plus qu’incarner la seule chose qu’il ait faite de bien sa dans vie représente son seul espoir d’avenir…
– Moog Arcandius est l’archétype du magicien génial mais loufoque, à la fois héritier et caricature du code gandalfien… Mais sa naïveté mélangeant bonne humeur et bonne volonté cache un terrible tragédie. Il s’est voué corps et âme à la recherche d’un remède contre la maladie incurable contractée par son amant, et se faisant il a contracté la même terrible maladie que lui. Ses jours sont comptés : s’il espère toujours trouver un remède en hommage à son défunt amour, en finançant ses recherches par la vente massive de viagra, il n’hésite pas un instant à rejoindre ses anciens compagnons pour accomplir l’impossible (et pas là-même peut-être enfin prouver l’existence des légendaires ours-hiboux) !
– Matrick Skulldrummer le voleur aux deux dagues aurait pu être l’Aladin des Mille et une nuits, le brave soldat de Christian Andersen ou le Vaillant Petit Tailleur des Frères Grimm… C’est le roturier devenu roi par accident en épousant la belle princesse, autrement dit le conte-type 1640 de la classification Aarne-Thompson ! Sauf qu’ici la belle princesse espérait un roturier suffisamment beau-gosse pour son plaisir à elle et suffisamment abruti pour servir de prête-nom à sa propre tyrannie à elle. Mais sauf également qu’il a été suffisamment compétent et populaire pour échapper aux manipulations trop grossières et aux tentatives d’assassinat trop flagrantes. Père des enfants des amants successifs de son épouse passée de jouvencelle énamourée à harpie nymphomane, le cocu magnifique qui vit à la fois dans la honte, l’humiliation et la terreur d’une mort violente imminente pour raisons politiciennes ne rêve que de lâcher le trône et la couronne pour repartir à l’aventure !
– Ganelon lui est issu de l’imaginaire de R.E. Howard… Sa mère était une adolescente méridionale vendue comme catin, son père biologique était un mercenaire septentrional en mal de viol violent. En colère contre la terre entière il a hérité des meilleurs caractéristiques physiques de ses géniteurs et de leurs pires caractéristiques psychologiques. Au sein de Saga il a pu mettre sa colère au service de la justice et se donner bonne conscience, mais une fois le groupe séparé il a immédiatement été rattrapé par les autorités. Ses compagnons usés et fatigués ont vieilli, mais peut-il leur en vouloir d’avoir passé 20 ans statufié lui qui n’a jamais caché qu’il était inapte à la vie dans la société civilisé… C’est sans aucune hésitation qu’il repart à l’aventure et qu’il passe sous silence les 20 ans qu’il a passé en stase pour la simple et bonne raison qu’il n’aurait pas supporté ses années sans bruit et sans fureur !
Après tout cela ai-je d’expliquer que les prescripteurs d’opinions d’Elbakin.net / ten.nikable sans complètement bidons ?

Une fois les anciens membres de Saga réunis, c’est parti pour une opération de sauvetage sans espoir à savoir traverser le Wyld territoire maudit des créatures sauvages pour arriver à temps au siège de Castia pour affronter à 5 les 100000 monstres de la Horde Sauvage. On retrouve le plaisir le la ligne droite où une péripétie et sa résolution mène à une autre péripétie et sa résolution, et à une époque où moult auteurs se perdent en machinlogies de complots et d’intrigues qui ne mènent à rien c’est plutôt rafraîchissant (les pisse-froid d’Elbakin.net / ten.nikable déblatèrent sur d’affreuses redondances et répétitivités, ennuis et lassivités, mais bons comme ils sont bidons on va les laisser cracher contre le vent… oui mais non, quand il prennent de haut « la simplicité d’une recette de séquence d’aventure dans Wyld », cela relève du mensonge éhonté et je vais vite vous le prouver !).

Les membres de Saga qui doivent réapprendre à vivre ensemble avec quelques invités surprises (dont je vous laisse la surprise : ah Kit l’Intuable et son accident de phénix !), sont dans l’obligation de rejoindre urgemment leur destination en traversant les dangers mortels du Wyld avec devant eux les sbires de Lastleaf le maître de la Horde Sauvage et derrière eux les sbires des Némésis qu’ils ont laissées derrière eux (qui leur envoient Sabbatha / Griffalouette la chasseuse de prime ailée et son vaisseau volant appelée L’Étoile Noire)… Ils font bien des rencontres qui mettent leur bravoure à rude épreuve, mais qui mettent aussi en doute leurs convictions : et s’ils avaient tort et que l’apprenti maître du monde et ses alliés avaient raison ?

Au bout du bout, s’ils veulent réussir ils doivent accomplir un miracle : c’est ainsi qu’ils parviennent à prendre la Route du Rock et qu’en réunissant toutes les générations ils parviennent à ressusciter l’âme de Woodstock pour un « final countdown » !!!

Il suffisait parfois d’un petit grain de poésie pour changer une bonne histoire en légende.

« L’univers de Wyld et son bestiaire rappellent rapidement Les Royaumes Oubliés, célèbre univers d’Advanced Dungeons & Dragons. Mais là où certains tâcherons des années 80/90 se seraient contentés de peu, Nicholas Eames amènent beaucoup d’originalité :

* Premièrement, le système typiquement rôlistique des groupes d’aventuriers partant en quête pour récolter fortune, gloire et XP est remplacé par le système des « roquebandes »… Les aventuriers en quête sont entièrement dépeints comme des rockstars en tournées avec hordes de fans en délires, managers, imprésarios, et agents de communication appelés « bardes ». Évidemment c’est l’occasion de moult références (Beattles, Rolling Stones, Black Sabbath, Led Zeppelin, AC/DC, Kiss, Metallica, Yoko Ono, Freddie Mercury…), mais aussi l’opposition entre anciennes générations qui mouillaient le maillot lors des concerts (= qui partent en croisades contre les forces du mal), et nouvelles générations qui soignent leur maquillage pour leur clips (= qui se contentent de vaincre en arène des monstres d’élevage)…

* Deuxièmement, contrairement à la plupart des bouquins de fantasy américains témoignant d’un tolkienisme mal digéré (il existe officiellement des ateliers d’écriture qui apprennent à écrire comme JRR Tolkien pour avoir autant de succès que que JRR Tolkien, misère de misère), Nicholas Eames développe un vrai background. Autrefois les Druines quittèrent leur monde mourant pour rejoindre un nouveau monde où il fondèrent leur Dominion avant d’asservir les humains (héritage Michael Moorcock). Ils régnèrent des milliers d’années avant que ne débutent une longue et dure guerre civile, et leur faible fécondité les obligèrent à recourir à des armées d’humains, de monstres ou de golems qui les conduisirent à leur pertes… Les royaumes humains se réunirent en empire pour s’en débarrasser une fois pour toute, mais après le zigouillage du premier empereur pour cause de machisme et de fiscalisme l’humanité à pleine libérée et unifiée se divisa à jamais en multiples royaumes alors que le fils du premier empereur et sa cour traversèrent le Dominion pour fonder la République de Castia… Les Druines qualifiés d’« hommes-lapins » ne sont ainsi pas loin des Melnibonéens (héritage Michael Moorcock) !
Et pour ne rien gâcher Nicholas Eames fait comme Michael J. Sullivan de l’évhémérisme : l’histoire druine est devenue la mythologie puis la religion humaine, et les actions de Saga ont participé à l’une comme à l’autre mais je vous laisse le plaisir de la découverte…

* Troisièmement, et là je marre face aux inquisiteurs culturels qui parlent de basicité, de simplicité et de manichéisme, c’est la manière dont l’auteur remet peu à peu les convictions des personnages donc des lecteurs… Saga est dégoûté et écœuré face aux nouvelles « roquebandes » massacrant des monstres d’élevage en arène, mais après leur rencontre avec le kobold receleur en deuil de son épouse, la gorgone femme d’affaire confrontée au plafond de verre, le mercenaire homme-araignée boute-en-train, le troll médecin hippie, la dive maltraitée dans son enfance, les barbares contraints pas misère au cannibalisme, l’ettin conteur qui réenchante le monde pour son jumeau aveugle, le vieux druine en quête de rédemption pour son peuple natal, et enfin et surtout Lastleaf le jeune druine et Ashatan la matriarche vouivre en quête de vengeance pour leur peuple d’adoption, ils se demandent si finalement ils ont vraiment défendu une juste cause…
Lastleaf est construit comme un méchant james-bondien : intelligent, puissant, vindicatif et charismatique. Mais il ne veut pas rétablir l’empire de ses ancêtres mais défendre la liberté de ceux qu’ils ont crées et ont laissés à leur triste sort, avant d’être génocidés, asservis ou réduits à l’état de sous-citoyens par les humains (oh on se croirait dans Bestiarius, le Spartacus high fantasy epicness to the max de Masasumi Kakizaki !). Il veut libérer les monstres de la tyrannie des humains, de la même façon que les humains ont voulu se libérer de la tyrannie des Druines : Elric ou Max Zorin ?

Donc finalement Lastleaf agit comme un méchant de shonen nekketsu, à savoir qu’il défend la bonne cause mais avec les mauvaises méthodes, ce qui inéluctablement va causer sa perte…

Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire : peut-être les nouvelles générations réussiront-elles là où les anciennes ont échoués ? Rose de Sang et Nuage Libre seront-il les héros d’un d’un monde nouveau ? Et c’est là que je marre encore face aux inquisiteurs culturels qui parlent de basicité, de simplicité et de manichéisme car après un tome 1 très masculin malgré un sacrée galerie de personnages féminins dont je vous laisse le plaisir de la découverte (ah Jain et les Silk Arrows !), l’auteur a réalisé un tome très féminin malgré une sacrée galerie de personnages masculins dont je vous laisserai le plaisir de la découverte : rendez-vous en VF au mois de janvier 2020 ! Oh oui quoi qu’en disent les pisse-froid il y a un bon public pour cela, et même que ceux qui ont trop lu dans les années 80-90 et qui sont passés à autre chose pourraient bien comme moi y trouver leur compte…

Nicholas Eames nous offre un premier roman bourré d’action et d’humour plein de grande aventure et de grosse déconne (après comme chacun devrait le savoir, il n’y a rien de plus subjectif que l’humour donc on ne peut pas plaire à tout le monde). Évidemment c’est un premier roman, et il manque çà et là de vista pour tout de suite aller concurrencer les cadors et les Grands Anciens, mais en l’état actuel des choses il n’a pas aucunement à rougir de la concurrence.
Je dirais que la phase de recrutement est assez longue et que la phase aventure est toute aussi longue car il y a beaucoup d’exposition, d’explication et que l’auteur cède souvent à son péché mignon du comique de répétition (un concept avec lequel visiblement les critiques d’Elbabin.net / ten.nikable ont beaucoup de mal, mais peut-être ne l’ont pas appris à l’école durant leurs cours de français). Tout ce qu’on fait avec Sabbatha / Griffalouette prend pas mal de place, l’Ettin Gregor / Dane est trop peu exploité pour être validé du coup on aurait pu s’en passer, on aurait pu enlever telle ou telle péripéties pour dynamiser le récit, ce qui nous aurait évité d’utiliser par deux fois le deus ex machina de la roquebande Vanguard venant sauver les fesses de la roquebande Saga avec leur vaisseau volant pile au bon moment…
Cela aurait mérité d’être un peu élagué pour laisser de la place au grand final qui est traité au pas de course : quand Matrick le voleur défie Akatung l’alter ego de Smaug c’est traité complètement hors-champ, et l’ultime bataille n’utilise pas assez de pages pour atteindre les hauts niveaux de l’epicness to the max (belle exposition pour une conclusion hâtive, c’est un peu la malédiction de la SFFF anglaise, et comme l’auteur nord-américain écrit à l’anglaise c’était peut-être écrit part avance).

Pour ceux qui ont déjà lu le livre, finissons par le fameux « mais ceci est une autre histoire » :
– Matrick Skulldrummer devient roi de ses propres mains en étant élu empereur de Castria, car il a en plus d’avoir largement participé au sauvetage de la ville il a largement fait ses preuves comme roi d’Agria. Sans aucune surprise après son divorce, la progéniture des amants de on épouse le choisissent comme père légitime e donc une nouvelle nouvelle dynastie naît sous nous yeux
– Moog Arcandius entre dans l’histoire des sciences pour sa découverte du remède contre la nécrose qu’il offre gratuitement au monde entier là où n’importe multinationale pharmaceutique aurait réalisé en pognon de dingue en le vendant à prix d’or aux plus fortunés avant de rackettés les populations moins aisés (toute allusion à notre Monde De Merde est parfaitement volontaire), mais aussi pour sa contribution à la cryptozoologie en prouvant au monde entier l’existence des ours-hiboux…
– Galenon n’étant pas fait pour ce monde, il décide de retourner dans la carrière à l’état de statue-vivante dans l’attente du moment où le monde aura besoin de lui et de sa hache Syrinx… sans savoir qu’il laisse derrière lui un fils avec un aussi mauvais caractère que lui !
– Clay Cooper qui finalement a réalisé l’histoire d’un aller et d’un retour, revient chez lui pour retrouver Ginny et Tally autrement dit la vie calme et simple dont il a toujours rêvée pour être apaisé… Mais il plus trouille plus que jamais que sa fille suive le même chemin que Rose la fille de Gabriel ! Ah ça que de « girl power » dans un livre qualifié de « macho » par les les Social Justice Warriors à la petite semaine, véritables ayatollahs du politiquement correct du moment…
– l’histoire de Gabe le Magnifique est désormais intimement liée à celle de sa fille Rose de Sang et de son compagnon druine Nuage Libre… Celui qui a mis fin à la civilisation druine en tuant l’ Archon Vespan et en s’emparant de l’épée magique Vellichor peut-il être celui qui œuvrera à son renouveau ? « But that’s another story »

note : 8/10

Alfaric

Parce que notre avis n’est pas le seul qui vaille, quelle note mettriez-vous à cet ouvrage ?

 
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