Louis (scénario)
Stéphane Créty (dessin)

I.S.S. Snipers, tome 3

Jürr

Bande dessinée, science-fiction / space opera 
Publiée le 10 novembre ​2021 chez Soleil

L’un des meilleurs I.S.S. Snipers a disparu dans une structure étrange flottant dans le vide. Ju rr, à la tête d’une force d’intervention musclée, part pour le récupérer. Ce qu’il va découvrir à l’intérieur de cet astéroïde titanesque risque bien de lui faire perdre la vie ou de passer en cour martiale. Rien de tout cela n’effraie Ju rr… Ce n’est pas un nain, c’est un Kleinn !​

Louis tue l’antihéros de son tome précédent en une page. Je ne sais pas si c’est une blague, mais dans tous les cas je n’ai pas trouvé cela très drôle. C’est comme s’il avait voulu effacer ce qu’il avait réalisé dans le tome précédent….
Donc à force d’essaimer à travers les étoile l’humanité à évolué en sous-espèces et Jürr appartient à l’une d’entre elle : super force, super endurance super réflexe, squelette d’acier et facteur auto-guérisseur. Bref Jürr, c’est Wolverine des X-Men sans les cheveux et sans les griffes qui vont avec !

Après des expériences scientifiques ayant mal tourné, Jürr est censé faire la liaison entre les ISS Snipers chiens de garde du pouvoir et son propre peuple. Et sa mission sous les ordres de ce gros connard d’Amiral Boston détournement du métabaron (et oui, les crevards montent toujours en grade) est de retrouver Khôl Murdock ou de celui qui est parti à sa recherche sur un vaisseau alien géant qui dans sa disposition par rapport à l’étoile la plus proche ressemble à l’Œil de Sauron…

Je ne vais pas vous mentir, dans ce tome 3 Louis ne se fait pas trop chier puisqu’il repique tout ou presque du le scénario de Jean-Luc Istin pour le tome 8 de Conquêtes. Sauf que là où le mentor avait une après approche philosophique, l’élève a une approche blockbustérienne (et même pas réussie en plus)…

– JE SUIS DIEU.
– Et moi, je suis athée, bâtard !

​On a donc une moitié de tome qui pose l’ambiance où tout le monde patauge dans une huile noire (Prometheus, les vrais savent), mais totalement inutilement puisque tout le monde va crever hors-champ et connement y compris la journaliste infiltrée qui avait plein de révélations à faire. Oui on a trois grosses bastons, mais on ne fois rien des deux premières et pas grand-chose de la troisième. C’est à peine si Stéphane et Juliette Créty arrive à placer quelques scène à la The Thing, c’est dire !

Jurisprudence Aliens avec l’exosquelette et le boss de fin. Grosses exploz, et comme dans toutes les dystopies, euh pardon comme dans toutes les réalités, le lanceur d’alerte est condamné à un sort pire que la mort. Mais comme Louis semble incapable de s’éloigner de son maître à penser Jean-Luc Istin il ressort la même fin que le tome 1…

Et puis c’est quoi à la fin ces 2 à 5 phylactères par case qui ne font que nous décrire ce qu’on voit ou nous décrire les états d’âmes du personnages principal qu’on devine déjà très bien à sa trogne : je croyais qu’on s’était débarrassé de ces conneries depuis plusieurs décennies déjà, je croyais qu’on s’était débarrassé de cela depuis plusieurs décennies déjà… C’est du gâchis du bon travail de Stéphane et Juliette Créty colorisé par Erwan Seure Le Bihan !

note : 6+/10

Alfaric

0 commentaires

Laisser un commentaire

Pin It on Pinterest

Share This